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« Cette réforme de l’entrée dans l’enseignement supérieur ne permettra de guérir aucun des maux actuels. Les filières dites « en tension » rendront publics les critères de sélection qu’elles appliquent déjà plus ou moins discrètement, tandis que les formations les plus déclassées continueront fort heureusement à accueillir les lycéens qui ne trouvent pas de place ailleurs. Aucune transformation significative de la composition du public des différentes filières n’est à attendre de cette réforme. Elle finira cependant d’accabler des universités piégées par l’autonomie, étranglées financièrement, qui doivent chaque année faire beaucoup mieux avec beaucoup moins et qui n’ont donc absolument pas les moyens humains et matériels de se livrer en un temps record à cette parodie de « tri » », explique le sociologue Camille Peugny dans Alternatives économiques.

Dans Alternatives économiques