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Politique

Blanquer face aux chercheurs

Remake. Alors que le ministre confirme la constitution d’un conseil scientifique et annonce qu’il le confie à Stanislas Dehaene, le Snuipp lance un appel signé par 56 chercheurs qui dénonce les choix à sens unique du ministre. Voilà JM Blanquer pris à contre pied de l’image « scientifique » qu’il se donne. En arrière plan, les injonctions sans précédent du ministère qui propose des emplois du temps type à appliquer en classe. Et le précédent de 2006 où déjà un ministre, dont le directeur de cabinet était Blanquer, disait vouloir appliquer une méthode scientifique et avait été contredit par les chercheurs… Remake on vous dit…

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Fabrice Dhume : Le ministre ignorant. Cinq leçons sur la polémique à propos du racisme et de l’antiracisme à l’école

L’actuelle polémique visant l’initiative du syndicat Sud Education 93 d’organiser un stage intitulé « Au croisement des oppressions – Où en est-on de l’antiracisme à l’école ? », transforme cette importante et légitime question en champ de bataille. Sommé par des entrepreneurs de polémique (LICRA, Comité laïcité république, Printemps républicain et Grand Orient de France, notamment) de se positionner, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a jugé via Twitter « le projet d’une réunion syndicale triant les membres sur la base de leur origine » « inconstitutionnel & inacceptable », et il a déclaré vouloir porter plainte en « diffamation » contre le syndicat pour avoir parlé de « racisme d’Etat ». Fondée sur une manipulation de l’information, cette mise en polémique a pour objet de chercher à régenter ce qu’il faut dire et penser en France du racisme et de l’antiracisme à l’école… au mépris des savoirs sociaux comme des connaissances sociologiques du phénomène.

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Le Snes et la chronique de la mort annoncée du bac…

Qui aime bien, châtie bien. Qui n’aime pas, châtie bien aussi. Le 30 novembre, le Snes a à la fois expliqué clairement pourquoi il faut garder un examen avec des épreuves nationales et fait un portrait ravageur d’un examen trop facile et donné. Mais peut on encore sauver le bac ? Peut on résister à la tempête qu’Emanuel Macron fait souffler sur le lycée ? Le futur lycée est pris entre les exigences des universitaires , qui vont fixer des pré-requis pour chaque filière du supérieur, et la perspective d’un bac allégé, réduit à 4 épreuves terminales. Le syndicat défend le maintien de toutes les disciplines au bac face à la volonté ministérielle du bac modulaire. Il est pris entre les auditions des multiples commissions de réforme et les décisions qui tombent du chateau comme si elles n’existaient pas. La blitzkrieg du lycée est entamée.

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Rythmes scolaires : L’ORTEJ et l’argumentaire de JM Blanquer…

« Les études démontrent le non fondé de la semaine de 4 jours ». Pour François Testu, président de l’ORTEJ, qui tenait colloque le 27 novembre, il n’y a pas de débat sur la nocivité du retour à la semaine de 4 jours, particulièrement pour les enfants des familles défavorisées. Pourtant JM Blanquer avance qu’il n’y a pas d’études prouvant la supériorité de la semaine de 4 jours et demi sur celle de 4 jours, voire que des études affirment que la seconde est supérieure en terme de réussite scolaire à la première. D’où le ministre tire-t-il cela ? Doit-il revoir son argumentaire ?

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Redoublement : Un retour entre recherche et recherche de popularité…

Le redoublement pourra désormais être décidé par le chef d’établissement ou le conseil des maîtres. C’est le sens d’un projet de décret examiné en commission le 29 novembre. Le texte applique les déclarations du ministre en mai dernier. Alors que toutes les études démontrent l’inutilité ou la nuisance du redoublement, à coup sur au primaire, JM Blanquer a décidé de passer outre. Déjà fâché avec de nombreux chercheurs, le ministre « scientifique » a-t-il décidé d’oublier la recherche ? Et pourquoi ?

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Devoirs faits : Une mise en route peu brillante

Selon un sondage organisé par le Se Unsa, un collège sur trois n’aurait pas lis en place le dispositif Devoirs faits, censés être appliqué à la rentrée de la Toussaint. Le Se Unsa parle de « mise en oeuvre précipitée qui e réussirait pas à impliquer les différents acteurs de la communauté éducative. L’enquête montre que seulement un collège sur cinq a reçu les moyens nécessaires à Devoirs faits.

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Plan Etudiants : Un projet précipité selon le Conseil d’Etat

Dans un avis rendu public le 23 novembre, le Conseil d’Etat analyse le projet de loi sur l’orientation dans le supérieur. Il souligne la précipitation avec laquelle la réforme est lancée. » appelle particulièrement l’attention du Gouvernement sur le calendrier extrêmement tendu et contraint dans lequel doit être mise en œuvre une réforme qui concernera plus de 600 000 nouveaux arrivants dès la rentrée universitaire 2018 et dont l’essentiel (processus amont d’information et d’orientation, nouvelle plateforme numérique de préinscription, conformité aux exigences de la législation sur l’informatique et les libertés, conditions du dialogue entre lycées, étudiants, universités et rectorats, notamment) reste à construire ».

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Lycée : Quelles seront les « épreuves universelles » du nouveau bac ?

Au fur et à mesure que la commission Mathiot, en charge de la réforme du lycée, reçoit les associations professionnelles, elle dessine le projet du nouveau bac et par ricochet celle la réforme du lycée. Si la classe de seconde doit rester une classe d’orientation, la spécialisation des élèves apparaitrait dès la 1ère. Selon l’APPEP (professeurs de philosophie), le nouveau bac comprendra 2 épreuves universelles passée spar tous les élèves de terminale générale et technologique en juin et deux épreuves de spécialité passées plus tôt. S’ajouterait l’épreuve anticipée de français. Selon l’Appep, la philosophie serait une des deux épreuves universelles. La deuxième épreuve universelle serait un grand oral pluridisciplinaire.

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Caen et Rouen, un laboratoire pour les autres académies

« Rien ne bouge. On ne change rien ! Le mouvement des enseignants sera celui des académies de Caen et Rouen à la rentrée prochaine… Aucune fusion de services n’est à l’ordre du jour ». Dans Paris Normandie, Denis Rolland, le nouveau recteur de Caen gérant aussi l’académie de Rouen par dérogation, tient un discours rassurant. Mais il annonce aussi que cette expérimentation est suivie et pourra être généralisée rapidement.  » Les services de l’État se regroupent à l’échelle de la région sauf dans l’Éducation nationale. Nous expérimentons donc dans un périmètre de cinq départements, un périmètre gérable, sans être loin des territoires… Nous allons adapter ce qui doit l’être. Et si cela doit arriver, cela le sera par le ministre. Attendez mars… »

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Ecriture inclusive : Le Premier ministre et les sanctions

Le gouvernement doit il sanctionner ‘écriture inclusive à l’école ? Interrogé le 29 novembre par la députée LR Annie Genevard, le Premier ministre est bien ambigu.  » Un nouveau danger menace la langue française : l’écriture inclusive », affirme A Genevard. « Dans une circulaire récente, vous invitez à ne pas en faire usage dans les actes administratifs. C’est bien. Mais cela ne suffît pas. Il faut conférer un statut juridique à la langue française qui la protège de la tentation de forcer l’usage à des fins idéologiques », demande-t-elle.  » J’aime comme vous la langue », répond E Philippe. « Le débat continuera à vivre entre ceux qui pensent, par exemple s’agissant des fonctions, qu’il faut préférer la féminisation, et ceux qui pensent qu’il ne faut pas l’adopter. Les usages évolueront et, d’une certaine façon, ce sont eux qui créeront la règle qui sera, ensuite, approuvée par les autorités officielles lorsqu’elles auront à se prononcer. Car l’usage précède toujours la norme en matière de langue, ce qui est tout de même assez formidable… Je n’entrerai pas dans une logique de pénalisation ou de réglementation. Mais j’insiste sur le fait que ce que nos enfants apprennent à l’école doit être la règle commune. Il ne peut pas y avoir, dans tel ou tel établissement ou par choix individuel de tel ou tel professeur, des règles de grammaire ou des règles orthographiques différentes. J’insiste sur ce point. Et j’ai rappelé que, dans les textes officiels, c’est bien le français tel qu’il s’écrit aujourd’hui qui doit prévaloir. Je n’irai pas plus loin, mais j’entends que ces règles simples soient respectées ».

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Brevet : Le nouveau texte

Sans surprise, le ministre n’ a pas tenu compte du rejet, le 19 octobre par le Conseil supérieur de l’éducation de la nouvelle mouture du brevet. Le nouvel arrêté modifie la répartition des points entre les épreuves terminales et la validation du socle pour 2018. Le nombre total de points passe de 700 à 800 dont 400 pour les épreuves finales. Le nouveau brevet continue donc à associer validation du socle et épreuves terminales dans un montage de plus en plus complexe. Non seulement le ministre n’a pas su trancher entre ces deux logiques mais le nouveau brevet hiérarchise les disciplines : maths et français comptent double. Histoire géo et sciences sont deux fois moins importants. Quant aux autres disciplines…

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Maurice Tardif : L’efficacité scientifique en éducation

 » Aussi est-il particulièrement étonnant de voir des chercheurs en éducation affirmer haut et fort que nous disposerions aujourd’hui de données probantes (c’est-à-dire scientifiquement validées) et de théories éprouvées à partir desquelles les autorités politiques et scolaires pourraient imposer aux écoles et aux enseignants des méthodes enfin efficaces pour faire apprendre leurs élèves », explique Maurice Tardif, professeur à l’université de Montréal, sur le site Lapresse.ca. « Ces universitaires oublient que l’utilisation politique des données et des théories probantes n’entretient aucun rapport logique et rationnel avec elles. Le pouvoir politique en fera bien ce qu’il veut, y compris des usages et mésusages potentiellement contraires aux faits scientifiques les mieux établis ». Maurice Tardif en donne des exemples confondants.

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Claude Lelièvre : Stéréotypes sexistes : Blanquer contre Macron ?

En invoquant l’un des ses éléments de langage basiques, « le respect d’autrui », le ministre de l’Education nationale a  »botté en touche » ; et il a montré qu’il ne voulait pas en réalité prendre « à bras le corps » l’un des objectifs majeurs indiqués par le président de la République

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Médecine scolaire : Blanquer et la disparition

« La politique de santé scolaire va désormais s’inscrire dans le cadre de la politique de santé publique. Les conventions entre les agences régionales de santé et les rectorats seront actualisées pour qu’elles mettent l’accent sur le parcours de santé des enfants âgés de zéro à six ans. Dans le même sens, les comités académiques d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CAESC) verront leur action renforcée », annoncent les ministres de la Santé et de l’éducation nationale. Ces mesures sont-elles à la hauteur ?

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Etablissements

La chronique de Véronique Soulé : A l’école du Centre pour migrants d’Ivry-sur-Seine

Des bureaux en bois, des tableaux blancs, une salle d’ordinateurs, une bibliothèque, une cour de récré avec une marelle… Une soixantaine d’enfants fréquentent l’école du Centre d’hébergement d’urgence pour migrants d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Les cours se poursuivent y compris durant les vacances car le turn-over est permanent. Reportage dans cette école particulière.

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Joëlle Magar : La microphysique du pouvoir à l’école

Comment se construisent les rapports de domination de sexe et de race dans le système éducatif ? Ethnologue, Joëlle Magar a observé de près, pendant plusieurs années 4 collèges et écoles en France et au Québec. Elle en ramène des observations fines qui démontent les mécanismes de « naturalisation » des rapports de domination au sein de l’école. Sa thèse illustre la nécessité d’une formation des enseignants ces questions. Quoiqu’en pense le ministère…

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Education & territoires : Qui a peur de l’autonomie des établissements ?

« L’autonomie n’est pas seulement un changement administratif; c’est un changement de nature ». En ouvrant cette journée organisée par Education et Territoires, François Dubet lui a donné une tonalité, celle d’une opposition entre l’autonomie des enseignants et celle des établissements. C’était peut-être réduire le débat à des thèses déjà bien ressassées alors que les vraies révélations de la journée sont venues des acteurs de terrain qui ont su montrer comment concrètement les collectivités territoriales remodèlent l’éducation.

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Métier enseignant

Effondrement des postes aux concours du second degré

Le tournant a été annoncé. Il arrive maintenant officiellement avec la publication au Journal officiel ce 29 novembre des postes mis aux concours du second degré. En moyenne il y a 20% de postes en moins à tous les concours externes du second degré : -19% à l’agrégation, – 20% pour le capes, – 21% pour le capet et le capeps, – 18% pour les plp. Les postes mis aux concours internes sont préservés. Pour le concours de professeur des écoles, il faut encore attendre.

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Diminution des postes dans le privé

La baisse du nombre de postes d’enseignants concerne aussi l’enseignement privé sous contrat. Ainsi le nombre de postes offerts aux concours externes et 3eme concours du 1er degré est de 800 en 2018, soit 14% de moins qu’en 2017. Il était de 930 en 2017. Dans le second degré on compte 22% de moins de postes au cafep externe et 3eme Cafep : 1200 postes contre 1530 en 2017. Le nombre de postes aux concours internes du second degré (CAER) diminue également : 1300 (dont 156 pour l’agrégation) en 2018 contre 1450 en 2017 (dont 160 pour l’agrégation). 370 postes sont offerts pour l’examen professionnalisé réservé du 1er degré et 600 aux concours réservés du 2d degré.

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Deux professeurs principaux en terminale : Le texte est sorti

Signé le 30 novembre, le décret est applicable au 1er décembre jour de sa publication. Il accorde le bénéfice de la part modulable de l’Isoe à deux professeurs principaux en terminale générale, technologique et professionnelle. J M Blanquer avait annoncé sa décision de doubler le nombre de professeurs principaux en terminale pour améliorer l’orientation des élèves. Il ne reste plus qu’à trouver ces nouveaux professeurs principaux…

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Accès à la classe exceptionnelle

Le B.O du 30 novembre publie une série de notes sur l’accès à la classe exceptionnelle des professeurs des écoles, des certifiés et PLP, des agrégés et des psychologues de l’éducation nationale. Les demandes doivent être faites entre le 8 et le 22 décembre. Peuvent demander à entrer dans cette nouvelle échelle des professeurs au moins au 3ème échelon de la hors classe. Les professeurs de classe exceptionnelle seront choisis parmi les enseignants ayant travaillé au moins 8 ans dans l’éducation prioritaire ou exerçant des fonctions de directeur ou formateur , ou encore enseignant en CPGE ou dans le supérieur. Le choix est fait par l’inspecteur…

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Privé : La Fep publie un Livre noir des maitres délégués

Les maitres délégués sont l’équivalent dans l’enseignement privé sous contrat des contractuels dans le public. Sauf qu’ils sont beaucoup plus nombreux (18% des enseignants) et que leur rémunération est inférieure.  » Leur charge de travail est très, trop même, importante, voire inhumaine. Les maîtres délégués doivent faire preuve d’une flexibilité à toute épreuve. Les disciplines et les niveaux d’enseignement peuvent être communiqués la veille de la rentrée scolaire. Ils doivent pouvoir être aptes en peu de temps à enseigner dans les trois cycles de primaire et, pour le second degré, en collège, et/ou en lycée, et/ou en post bac, préparer des cours, des AP. Cela, sans compter des autres missions que les maîtres délégués sont obligés d’accepter : être professeur principal, organiser des voyages, etc. », souligne la Fep Cfdt dans un « Livre noir » envoyé au ministre. Le syndicat demande un plan de résorption de l’emploi précaire.

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Petites économies sur le dos des référents handicaps

Enseignants du premier degré, les 1500 référents handicap suivent les projets de scolarisation des écoliers handicapés. Doivent ils bénéficier de la même revalorisation que les autres enseignants du premier degré qui ont vu l’ISAE, une prime annuelle, relevée ? Finalement le ministère laisse les recteurs décider si leur prime sera de 950 ou de 2500 €. Dans une lettre au premier ministre datée du 23 novembre, l’intersyndicale Snuipp, Se Unsa et Sgen Cfdt, c’est « inacceptable ».

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Cantine : L’inscription à la cantine est bien un droit absolu

L’inscription à la cantine scolaire est elle un droit relatif ou absolu ? A Besançon, la commune est poursuivie devant le tribunal administratif pour le refus d’inscription d’un écolier. La commune argue du manque de places est estime que l’article L 131-13 du Code de l’éducation prévoit implicitement, par sa seconde phrase, que le droit d’inscription est relatif au nombre de places à condition qu’il n’y ait pas de discrimination. Cette interprétation est repoussée par la rapporteure publique. Elle se fonde sur les débats publics lors de l’adoption de l’article. « Au vu des débats parlementaires, il nous semble donc qu’en application de l’article L. 131-13 du code de l’éducation, dès lors qu’un service de restauration scolaire a été créé, tous les enfants scolarisés dans une école primaire ont un droit absolu à être inscrits à la cantine si leurs parents le demandent ». A l’inverse le refus d’inscription aux activités périscolaires sont jugées légales.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Une charte éducative pour les smartphones ?

Le monde scolaire est aujourd’hui amené à faire face à l’impact des téléphones portables et des smartphones. Présents dans les cartables ou les poches d’un nombre de plus en plus grand d’élèves, mais aussi de la plupart de leurs enseignants, les échanges et les billets se multiplient sur internet et les réseaux sociaux pour inviter soit à la bienveillance, soit à l’opposition radicale. Bref les smartphones ne laissent pas indifférents. Si les lois peuvent tenter de limiter les usages, l’observation des pratiques quotidiennes et ordinaires invite à se questionner sur la manière et le cadre pour les situer dans l’espace scolaire. Nombre d’établissements ont déjà introduit des éléments soit dans le règlement intérieur, soit dans les diverses chartes de l’établissement. Cette évolution, que nous avions prévue il y a plusieurs années est en cours. Mais les propos des uns et des autres, acteurs politiques, décideurs blogueurs, marchands etc. troublent l’analyse, sans compter la nécessité de repérer le cadre juridique pertinent qui se met en œuvre (RGPD, entre autres par exemple).

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Bruno Devauchelle : Former des enseignants, des éducateurs, des adultes

Si le développement des moyens numériques pose des questions dans le monde scolaire, c’est souvent sous la forme de changements pédagogiques que l’on aborde le sujet. Ce n’est certes pas la seule porte d’entrée parmi ces questions mais c’est souvent la première à laquelle on pense. Il en est une autre qui reste souvent évoquée mais qui est encore trop peu travaillée, dans ce contexte renouvelé par les objets numériques, c’est celui de la formation des personnels, de tous les personnels et pas seulement des enseignants. Ou plutôt les manières d’en parler laissent à penser que l’on n’arrive pas à sortir de modèles de formation dont l’efficacité est contestable et dont les chiffres donnés par l’enquête Profetic nous invitent à aborder différemment les choses. L’enquête Talis, menée par l’OCDE en 2013 apporte aussi des propositions intéressantes en matière de formation autour de l’idée de communauté d’apprentissage. De même la question de la conduite de la classe comme préoccupation prioritaire des jeunes enseignants après la maîtrise de leurs contenus d’enseignement montre aussi l’importance à prendre en compte le collectif professionnel local (l’établissement) comme formateur.

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