Tout juste moyenne, c’est la note qu’attribuent les enseignants des lycées agricole privés sollicités par la CGT à leur établissement : » Les enseignant.e.s évaluent à 10,9/20 leur environnement mais cela va d’un extrême à l’autre. Résultat équivalent pour les salles de classe et les locaux, avec 11,4/20 de moyenne homogène. La question des budgets disponibles pour des projets spécifiques est plus préoccupante, avec une note bien centrée de 9,6/20″.
Les enseignants de ces établissements ont une perception contrastée du contrôle en cours de formation par rapport aux enseignants du public, relève la CGT. » 78% des collègues considèrent, sur un plan pédagogique, que le CCF (Contrôle en Cours de Formation) est un bon mode d’évaluation ou de certification des élèves (Seuls 48% des PLP de l’Education Nationale partagent ce ressenti !). En revanche, 56 % reconnaissent dans le même temps qu’il s’agit d’un mode d’évaluation moins impartial que l’épreuve ponctuelle (contre 83% des PLP à l’Education Nationale !) ».
C’est surtout la charge de travail qui pose problème. « Pour 80 % des collègues, l’organisation des CCF entraîne une surcharge de travail (et nous n’avons pas posé la question des oraux ou des EPI). Et dans la mesure où ce travail supplémentaire n’est pas pris en compte dans la rémunération, les collègues s’essoufflent et se sentent mis à contribution pour faire réaliser de belles économies à l’administration ».
