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Réforme du bac et du lycée

Jean-Michel Blanquer vante son bac de  » la réussite  »

Un bac  » modernisé « ,  » remusclé « ,  » simplifié « ,  » limpide « ,  » avec plus de sens  » et surtout un bac qui favorise la réussite des élèves dans le supérieur et même dans la vie : le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer n’a pas caché hier son enthousiasme pour son projet de réforme du bac, fondé sur les propositions de Pierre Mathiot, l’ex-directeur de Sciences Po Lille.

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Le nouveau lycée pose la question de l’annualisation des services

Si vous aimez la machine à gaz du bac vous ne serez pas déçu avec le nouveau bac imaginé par Pierre Mathiot et sa commission. Il gagne en complexité entre « unités générales », « unités d’approfondissement et de complément » et « unité d’accompagnement », sans parler des majeures, mineures et options. Mais on retiendra surtout trois points. Le principal c’est que la réforme du bac est l’outil pour changer le lycée et non seulement l’examen. Ensuite, le projet n’est pas évalué en terme de postes ce qui n’est pas bon signe. Il pose bien la question du maintien d’un volume hebdomadaire d’enseignement pour les professeurs et du maintien du groupe classe. Mais les réponses sont peu convaincantes. La réforme du bac pourrait bien faire sauter les statuts et altérer profondément les enseignements.

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Rapport Mathiot : Quel impact sur le métier enseignant ?

On croit déjà tout savoir du rapport Mathiot qui sera publié le 24 janvier après midi par la mission chargée de la réforme du bac. Pourtant les questions les plus importantes sont encore dans l’ombre : celles qui concernent l’impact de la réforme sur le travail enseignant. S’il est très probable qu’il y aura des pertes d’heures sensibles au lycée dès la rentrée 2019, la réforme du bac, qui impose un lycée modulaire, pourrait aussi changer radicalement le fonctionnement du lycée. La mise en place du libre choix par les élèves et d’une organisation en semestre pose des questions de fonds. La nouveau lycée pourra -t-il tourner sans annualisation des services et en quoi celle ci se traduirait t-elle négativement pour les enseignants ? Comment avoir un enseignement progressif de la 2de à la terminale avec des semestres libres ? La classe survivra t-elle au libre choix ? Ce qui se profile pourrait être en rupture avec ce que l’on appelle aujourd’hui l’école. Réponse le 24 à 15 heures dans nos colonnes.

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Réforme Mathiot : Le Se Unsa circonspect

Alors que le Snes est en opposition ferme contre la réforme, l’attitude du Se Unsa, second syndicat enseignant, pourrait être décisive pour son avenir. « On attend avec impatience les consultations la semaine prochaine et que le ministre dévoile les options qu’il a en tête ». Pour Stéphane Crochet, secrétaire général du Se Unsa, le rapport Mathiot comprend des points positifs mais aussi des « points d’alerte » dont le risque d’annualisation. Le syndicat pencherait pour retenir quelques points seulement du rapport.

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Réforme Mathiot : Les syndicats divisés

Premier concerné par la réforme Mathiot, le syndicat des chefs d’établissement SNPDEN accueille la réforme avec un peu d’inquiétude.  » Les propositions formulées constituent une bonne base de travail pour faire évoluer le Baccalauréat, en particulier pour qu’il retrouve un sens dans le parcours scolaire des élèves comme articulation entre l’enseignement secondaire et supérieur…L’hypothèse d’un Grand oral prolongerait et consoliderait l’expérience plutôt concluante de celui des TPE ». Aussi le Snpden plaide pour de « simples ajustements » et non la rupture que propose P Mathiot. « Trente ans de réformes sans résultats probants doivent conduire à considérer que les transformations nécessaires passent aujourd’hui surtout par celles des contenus enseignés et des formes de certification des savoirs. Des polémiques autour de modifications organisationnelles ou des grilles horaires n’alimenteraient aucun progrès », estime le Snpden.

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Lycée : Le Snes sur le sentier de la guerre

« Blitzkrieg ». Le mot est lâché par le Snes qui livre une analyse alarmante des réformes lancées par JM Blanquer. Le Snes réagit aussi vigoureusement sur la réforme de l’orientation. Alors que le ministre multiplie les petites phrases et va s’en prendre au noyau dur du pouvoir syndical, la procédure d’affectation, le ton est en train de monter…

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L’enseignement professionnel

Plus loin que le hackathon : Quel avenir pour l’enseignement professionnel ?

Alors que JM Blanquer participe le 23 janvier à un « hackathon de l’enseignement professionnel » organisé par Céline Calvez et Régis Marcon, chargés d’une mission de « réflexion pour la transformation de la voie professionnelle », que sait-on de cette branche? Alors que la voie professionnelle produit un bachelier sur trois, il faut croire, si l’on en croit les discours réguliers sur sa « revalorisation », qu’elle est singulièrement dédaignée. Cet inattendu hackathon est l’occasion de faire le point sur ses caractéristiques et aussi de demander à des enseignants comment ils voient son avenir.

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Enseignement professionnel : Blanquer amuse la galerie

Quand vous n’avez rien à dire, que les décisions à prendre ne sont pas arbitrées ou se prennent ailleurs, comme sur l’apprentissage, faites un hackathon ! Le 23 janvier les deux chargés de mission sur la réforme de l’enseignement professionnel, la députée C Calvez et le chef étoilé R Marcon, ont animé un show au bénéfice d’un ministre qui a repeint l’avenir en rose. Mais rien de concret n’est sorti de la journée si ce n’est un doute sur le financement des lycées professionnels (L.P.).

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Politique ministérielle

Des sénateurs déposent un recours contre Parcoursup

Peut on mettre en application la loi sur l’orientation avant même qu’elle soit discutée et adoptée ? C’est ce que conteste le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste du Sénat. Il relève que  » La ministre de l’enseignement supérieur a pris, le 19 janvier, un arrêté pour la mise en œuvre du traitement automatisé des données collectées par le nouveau portail « Parcoursup» qui remplace APB. En plus des informations habituelles, ce nouveau portail permet de demander aux candidat-e-s des données sur leur parcours extrascolaire (CV, activités sportives et artistiques, attestations de formations diverses, etc.). Ces ajouts substantiels modifient radicalement l’objectif du portail qui devient un outil aux services des établissements supérieurs pour sélectionner les étudiant-e-s qu’ils souhaiteraient accueillir. Il constitue sans conteste une application anticipée du projet de loi relatif à « l’orientation et à la réussite des étudiants » qui sera discuté par le Sénat les 7 et 8 février prochains et qui donnera aux universités ce pouvoir de sélection ». Le groupe CRCE du Sénat « s’indigne de cette violation flagrante des droits du Parlement » et organise un recours contre le texte auprès du Conseil d’Etat.

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Les écoles rurales ne veulent pas être des variables d’ajustement

« Nous n’accepterons pas que les choix politiques et leur application, bienvenue, du dédoublement des classes pour diminuer le nombre d’enfants scolarisés par classe dans les zones prioritaires, se fassent au détriment des enfants des territoires ruraux. Il n’est pas acceptable de déshabiller Loïc pour habiller Stéphanie », écrit Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France et maire de Gargilesse (36). « Les écoles rurales ne peuvent servir de réservoirs dans lequel on puiserait sans vergogne les moyens nécessaires à une politique qui n’aurait pas assumé de se doter en conséquence des moyens nouveaux. Il est vraisemblable, en observant le terrain, que c’est ce qui semble se dessiner. Nous sommes et seront très attentifs et réactifs. Nous ne laisserons pas les écoles rurales être dépouillées ».

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Privé : Arrangements sur la taxe foncière

 » La révision des valeurs locatives cadastrales, engagée en 2010 et entrée en vigueur à l’occasion de l’imposition sur la taxe foncière 2017, soulève de nombreux problèmes » aux établissements catholiques, relève le secrétariat général dans le dernier numéro de sa lettre interne En correspondance. « Au-delà d’un taux moyen national d’augmentation compréhensible (+ 11 % lissés sur dix ans)…, les variations de taux d’imposition révèlent de très importantes disparités… Dans certains établissements des départements les plus impactés, les hausses peuvent atteindre + 270 % ». L’enseignement catholique a obtenu un accompagnement par le gouvernement.  » Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, s’est engagé à ce que les corrections soient opérées en 2018 avec effet rétroactif en 2017. Une procédure de vérification, établissement par établissement, va donc être lancée dans les prochaines semaines. En cas d’augmentation des valeurs locatives de plus de 10 %, les équipes, aidées par une procédure et des notes techniques, devront s’assurer d’ici mars de la bonne catégorisation des surfaces occupées au sein de leur déclaration et signaler les erreurs à l’administration fiscale ».

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Les neurosciences ne sont pas une politique de l’école

« Que nous proposent Stanislas Dehaene et ses équipes à titre de modèle pour les apprentissages ? La folie selon laquelle l’apprentissage serait d’abord et surtout l’affaire d’un simple modelage technique du cerveau, avec des «outils», des «protocoles» ; la frénésie de tests vendus par des «experts». Leur visée : «étiqueter», «cataloguer» les enfants », écrit Dominique Bucheton dans Libération.

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La chronique de Véronique Soulé : François Dubet, le sociologue qui dérange les profs

Le sociologue François Dubet est venu le vendredi 19 janvier 2018 au Lycée Germaine Tillion du Bourget (Seine-Saint-Denis) parler des inégalités sociales et scolaires. Le débat qui a suivi avec les professeurs a été riche et parfois tendu, à un moment où les enseignants de lycée sont inquiets, voire destabilisés par les dernières réformes et celles qui s’annoncent. Récit.

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Mauvaises nouvelles des DHG

Ce n’est pas une surprise. Avec des créations de postes insuffisantes dans le primaire et des suppressions de postes dans le secondaire alors que le nombre d’élèves augmente, il était clair qu’écoles et établissements allaient être touchés. Depuis quelques jours les dotations horaires départementales sont connues et la pénurie devient palpable. Ce sera bientôt le cas dans les établissements. Alors que le ministre accélère ses réformes la tension pourrait monter.

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Qui soutient Blanquer ?

Au classement général des 50 personnalités aimées par les Français, réalisé par l’Ifop, Jean Michel Blanquer stagne à la 35ème place avec 25% de bonne opinion, juste derrière Eric Woerth et devant Christian Estrosi. Le ministre a un peu moins d’avis défavorable que favorable, surtout il reste peu connu (pour 53% des français). PLus intéressant, l’analyse de la composition des avis favorables. Soutiennent JM Blanquer les plus jeunes (18-24 ans) et surtout les plus âgés (50 ans et plus). Le ministre a un score faible chez les jeunes parents (12% d’avis favorable chez les 25-34 ans). Socialement les soutiens proviennent des plus favorisés (cadres et professions libérales). Politiquement il est soutenu par les électeurs d’E Macron et F Fillon. C’est au Front national et chez les Insoumis que le ministre a le moins de succès.

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Inversion de tendance dans le financement de l’école

Après des années de forte croissance, les investissements éducatifs des collectivités territoriales ont baissé, révèle une nouvelle Note de la Depp, la direction des études du ministère. L’âge d’or de la montée en puissance des acteurs locaux semble derrière nous alors même que la Depp montre aussi de fortes inégalités dans l’intérêt porté par les collectivités aux dépenses éducatives. La décentralisation ce n’est plus l’avenir de l’Ecole ?

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Métier enseignant

Humour et enseignement : La chaire est triste ?

 » On pourrait se demander si l’école, l’enseignement, ne serait pas le dernier petit village gaulois qui échapperait à l’injonction à rire, dans cette société du comique, prégnante et bête, au nom, justement, d’une certaine éthique intellectuelle ». L’humour et l’enseignement n’irait pas ensemble, annonce Corinne François-Denève (Université de Bourgogne) dans cet ouvrage qui explore la relation humour – enseignement (La chaire est triste L’Harmattan). Pourtant l’humour a aussi une efficacité pédagogique.  » De nos jours, c’est certainement le numérique qui porte le message le plus créatif en matière d’humour et d’enseignement », conclue t-elle, en interrogeant les princes du rire sur Twitter… Mais le livre passe à coté du vrai humour pédagogique.

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Privé : Répartition des postes aux concours des PE

Le Journal officiel du 19 janvier présente l arépartition académique des 800 postes offerts aux concours de professeurs des écoles du privé.

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Concours de Créteil et Versailles

 » La présente note de service précise les modalités d’organisation de deux concours externes publics supplémentaires distincts de recrutement de personnels enseignants du premier degré dans les académies de Créteil et de Versailles, au titre de la session de 2018″. Elle précise notamment le calendrier d’inscription (du mardi 6 février 2018, à partir de 12 heures, au mardi 6 mars 2018, 17 heures) et celui des épreuves : Épreuve écrite de français : jeudi 19 avril 2018 de 13 h à 17 h ; Épreuve écrite de mathématiques : vendredi 20 avril 2018 de 9 h à 13 h.

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Devenir inspecteur sans concours

Deux notes de service publiées au B.O. du 18 janvier donnent les précisions pour intégrer le corps des IPR par titularisation directe, sans période de stage. Un autre texte montre comment être détaché pour 3 ans dans le corps des IEN.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Pourquoi croyons-nous dans le numérique ?

Lorsque l’on travaille dans et avec le monde scolaire, on est étonné de constater le nombre de croyances qui circulent dans les échanges entre enseignants, professionnels et l’effet de ces croyances sur les pratiques. La multiplication des ouvrages qui tentent de tordre de le cou à ce que l’on nomme des « mythes » tentent de lutter contre ces croyances en dénonçant ce que l’on peut appeler de « fausses vérités » (par opposition aux fausses informations). Quelques travaux de recherche commencent à s’intéresser à ces croyances mais il est toujours difficile d’avancer sur ce terrain qui se révèle très sensible dès lors que dans un entretien on tente de questionner ces croyances. Le monde du numérique n’échappe pas à ces croyances et André Tricot et Franck Amadieu, parmi d’autres, ont bien essayé de les présenter dans leur ouvrage paru il y a maintenant trois ans. Mais ce qu’ils ne décortiquent pas c’est le mécanisme de construction de ces croyances, leur mode de survivance et les possibilités de déconstruction de ces croyances.

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Bruno Devauchelle : Le numérique, perturbateur endocrinien de la forme scolaire ?

Depuis plus de quarante années, l’informatique pénètre notre vie quotidienne et la société dans son ensemble est concernée. L’institution scolaire tente dès le début des années 1970 de trouver une posture pour prendre en compte ce phénomène, mais sans jamais parvenir à la stabiliser à ce jour. Dans le même temps, fait social total, l’informatique, rebaptisée numérique, depuis qu’elle s’est réellement socialisée, a continué de marquer nos vies de manière de plus en plus intime. L’institution scolaire, dont on peut assimiler le fonctionnement à celui d’un corps humain, est basé sur un ensemble d’équilibres et de régulateurs internes qui garantissent sa durabilité, sa stabilité, sa forme.

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