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La maternelle et ses Assises

Maternelle : Des Assises historiques ou pas ?

« Moment historique », la formule est de JM Blanquer. Mais, ce 27 mars, que s’est il vraiment passé lors des Assises de la maternelle ? Certes, Emmanuel Macron a annoncé son intention d’avancer l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans dès la rentrée 2019. Mais qu’est ce que ça change alors que 98% des enfants de 3 ans sont déjà scolarisés en maternelle ? E Macron a-t-il fait un cadeau à l’enseignement privé ? Et que vont devenir les toutes petites sections de maternelle, celles qui accueillent des enfants de moins de 3 ans ? La mesure Macron fera-t-elle un ou deux enterrements ?

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Maternelle : Les professionnels attendent du concret

Quelles réactions aux mesures annoncées par Emmanuel Macron lors des Assises le 27 mars ? L’Ageem , association des professeurs de maternelle, y voit la reconnaissance qu’on est bien enseignant en maternelle. Le Snuipp souligne qu’aucun moyen n’est annoncé alors même que l’extension de la scolarité et l’accent mis sur le bien être des élèves l’exigent. Le Se Unsa salue l’extension de la scolarité obligatoire même si elle pose la question du financement du privé car ça consolide la maternelle. Pour le syndicat la crainte de voir une nouvelle structure imposée en lieu et place des TPS demeure. Le Sgen Cfdt ne voit dans l’extension de la scolarité obligatoire qu’une annonce tant qu’elle n’est pas accompagnée de financement. A défaut l’obligation n’apportera que des inconvénients. L’Andev et la Fcpe posent aussi la question des moyens.

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Maternelle : Des Assises ou un rendez-vous raté ?

A quoi auront servi les Assises de la maternelle réunies par JM Blanquer ? Durant deux jours, les Assises ont conjugué communications de spécialistes qui n’ont pas apporté grand chose aux enseignants et tables rondes verrouillées et sans aucun enseignant. Au final la maternelle reste face à ses problèmes. Le ministère n’a fait aucune annonce précise. Ces deux journées semblent avoir eu pour seul but de mettre en valeur la décision d’avancer l’âge de la scolarité obligatoire. Une mesure qui n’apporte pas de changement si ce n’est éventuellement au financement du privé.

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Maternelle : Le langage au programme de la seconde journée des Assises

La seconde matinée des Assises de la maternelle, le 28 mars, s’est déclinée en cinq interventions de chercheurs liées au langage et à son acquisition. Il s’agit surtout de présenter leurs résultats de recherches, certes intéressants, mais rien de révolutionnaire. Les différentes conclusions ne préconisent rien que ne sachent déjà les équipes éducatives : il faut être vigilant quant à l’acquisition du langage, surtout pour les élèves issus de milieux socioéconomiques défavorisés, développer les différentes situations d’apprentissage (comme la lecture d’album, et oui !) et former les enseignants… Cette matinée a tout simplement décrit le travail quotidien des enseignants.

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Pascale Garnier : Maternelle : Obligation scolaire ou obligation de qualité ?

« Nous n’avons rien à gagner dans l’obligation de scolariser les enfants à partir de 3 ans, mais tout à craindre : au lieu d’être facultative et plébiscitée, l’école maternelle peut devenir synonyme de nouvelle « police des familles » et de contrainte scolaire accrue, sans qu’aucun des véritables défis d’un accueil et d’une éducation de qualité auxquels elle est confrontée ne soit relevé ». En l’état actuel de l’école maternelle, Pascale Garnier voit dans l’avancement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans une décision néfaste et dans l’invocation de la lutte contre les inégalités un leurre.

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Maternelle : Les atsems enfin reconnus ?

S’il est un mot qui a largement fait le tour des Assises de la Maternelle c’est bien le mot « atsem ». L’acronyme n’est pas vraiment apprécié. Mais il a été prononcé par le président de la République le 27 mars. Francine Degond, administratrice du Collectif atsem pour les Hauts de France, fait le point sur les attentes de la profession.

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La maternelle passe aux Assises

Les 27 et 28 mars, Emmanuel Macron ouvre, avec JM Blanquer, les « Assises de la maternelle ». En fait d’Assises, c’est plutôt d’une grande messe qu’il s’agit, comme sait si bien les réaliser le ministère de l’Education nationale. Le matin neuropsychologie et neurosciences officient. L’après midi c’est neurosciences et neuropsychologie. L’événement, organisé par le neuro-psychiatre Boris Cyrulnik, va évangéliser 400 invités, essentiellement des cadres de l’Education nationale, chargés ensuite de pontifier dans les écoles. Durant ces deux jours défileront médecins et psys. Une seule enseignante est invitée et on ne verra une vraie école maternelle que dans une vidéo. L’essentiel est ailleurs. E Macron, selon Le Figaro, pourrait annoncer la scolarité obligatoire dès 3 ans, un âge où déjà 97,6 % des enfants sont scolarisés. JM Blanquer clôturera mercredi les Assises. Il pourrait annoncer des modifications importantes notamment pour la scolarisation des moins de trois ans.

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Maternelle : Enseigner en TPS

Si, dans un rapport dirigé par Marie-Hélène Leloup, l’inspection a pris parti en faveur de la scolarisation à 2 ans c’est bien que celle -ci est menacée. L’inspection ne cache pas les insuffisances de la scolarisation des tout petits. Le rapport invite ainsi à professionnaliser davantage les toutes petites sections (TPS) et à poursuivre les efforts. Mais comment les enseignants vivent-ils cette déclinaison très particulière du métier ? Mickaël Foucault (oui, un garçon !) enseigne en TPS depuis 2013. Il nous raconte son expérience.

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Selon le Snuipp près de 1000 postes seront supprimés en maternelle à la rentrée

A la veille des Assises de la maternelle, les données révélées par le Snuipp Fsu apportent un nouvel éclairage sur la gestion ministérielle. Basé sur les remontées de tous les départements, le syndicat annonce que 5 442 postes sont nécessaires pour couvrir les dédoublements annoncés par JM Blanquer. Or le ministre n’en possède que 3 880. Il doit donc récupérer des moyens chez les « plus de maitres » (1300), les maternelles (842 postes) et le monde rural 808 postes.

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Maternelle : Un message des personnels à la veille des Assises

 » Gratuite, l’école maternelle bien que non obligatoire, exige une feuille de route ambitieuse. Elle a aussi besoin de stabilité pour confirmer son rôle essentiel dans la réussite de toutes et tous. Cela nécessite un investissement de l’Etat et des collectivités locales ». C’est tout le secteur de la maternelle, avec les syndicats d’enseignants (Snuipp Fsu, Se Unsa , Sgen Cfdt), ceux des Atsem (Fsu et Cfdt), l’Ageem et les mouvements (Freinet, Gfen, Crap) qui s’adresse au ministre à la veille des Assises de la maternelle.

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Métier enseignant

Faut-il réduire la taille des classes ?

Il y a des questions qui ne se posent pas sur le terrain mais qui occupent beaucoup les experts. La réduction de la taille des classes est de celles-ci. Longtemps la réduction de la taille des classes a été repoussée avec un brin de mépris par le ministère. On avait fait la preuve de son inefficacité. Mais depuis l’arrivée d’E. Macron à l’Elysée, retournement de veste, elle est devenue la solution officielle aux difficultés pédagogiques. Du coup, les cadres, les experts , tout le petit monde éducatif s’est repositionné en pro et anti, brûlant parfois aujourd’hui ce qu’il chérissait hier. Pourtant la question de l’efficacité est toujours à apprécier dans un contexte. A quelles conditions c’est efficace la réduction de la taille des classes ?

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Pour l’OCDE, il faut améliorer le bien-être des enseignants

« Le réussite éducative ne repose plus sur la restitution des connaissance mais sur la capacité à extrapoler et à appliquer les connaissances de façon créative dans de nouvelles situations en reliant différents champs de connaissances… Cela nécessite de nouvelles façons d’enseigner et d’apprendre et un nouveau type d’enseignants ». Dans un nouvel ouvrage publié par l’OCDE, Valuing our Teachers and Raising their Status, Andreas Schleicher, directeur de l’éducation de l’OCDE, tire toutes les conséquences de cette évolution. Il met en évidence le lien entre le constructivisme et le niveau des élèves. Il montre aussi l’intérêt qu’ont les autorités à veiller au bien être des enseignants. Car là où il est faible, le niveau l’est aussi…

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Fonction publique : L’intersyndicale face à la volonté gouvernementale

Bougera. Bougera pas. Nouvelle journée de tension entre l’intersyndicale Cftc, Cgc, Cgt, FA, FO, Fsu et Solidaires de la Fonction publique et le gouvernement, représenté par G Darmanin et O Dussopt. En début d’après midi l’intersyndicale annonçait que la ligne rouge était franchie, le nouveau document de base de la négociation n’apportant aucune amélioration par rapport au texte produit avant le 22 mars. Le 29 mars au soir le gouvernement accepte de produire une 3ème version. Evitera t-on un conflit long ? Pas sur.

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L’Apses appelle à manifester le 11 avril contre la réforme du lycée

 » Face à la marginalisation et la dénaturation programmées des Sciences économiques et sociales dans le cadre de la réforme du lycée, l’APSES appelle l’ensemble de la communauté éducative et l’ensemble des citoyens à un grand rassemblement à Paris le mercredi 11 avril, veille de la présentation de la réforme du lycée au Conseil supérieur de l’éducation ». L’association des enseignants de SES franchit le Rubicon , forte d’une pétition particulièrement réussie.

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Le Snuep dénonce les postes perdus dans l’enseignement professionnel

« Mis en place par la loi du 12 mars 2012, le dispositif Sauvadet de recrutement réservé aux contractuel-les avait pour ambition de résorber la précarité des enseignant-es. La session 2018 était la dernière année prévue par ce dispositif. Le moins que l’on puisse dire est que les résultats s’avèrent catastrophiques ! Pour exemple, sur 695 postes ouverts cette année, seulement 211 ont été pourvus, laissant 7 postes sur 10 vacants. Depuis 2013, au total 2 271 postes sur 5 773 ouverts n’ont pas été pourvus soit près de 2 postes sur 5 ! L’échec de ce dispositif dans l’enseignement professionnel est sans appel ! « , écrit le Snuep Fsu. « Pour le SNUEP-FSU, les conditions d’accès à ce dispositif, trop restrictives, ont écarté un nombre important des contractuel-les de la titularisation. Il faut ajouter à cela un accompagnement bien souvent insuffisant voire quasi inexistant des candidat-es dans la préparation de ce concours… Nul doute que le gouvernement y voit un levier pour réduire encore le nombre de postes dans l’enseignement professionnel public, déjà amputé cette année de 430 postes aux différents concours. »

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22 mars : Pourquoi elles ont fait grève

Prof d’histoire-géo, CPE, enseignante en maternelle, psychologues, nous les avons croisé dans la manifestation parisienne du 22 mars où les enseignants étaient nombreux. Nous leur avons demandé pourquoi elles étaient là. Plus que la peur de voir leur statut se détériorer, elles dénoncent « la casse de l’École ». Ecoutons les…

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Succès relatif pour le mouvement du 22 mars

Succès ou échec ? Ni l’un ni l’autre. Le mouvement social du 22 mars a largement mobilisé les fonctionnaires avec environ 500 000 manifestants. Chez les enseignants la mobilisation est à la hauteur de celle du 10 octobre 2017. Alors que les menaces sur le statut des enseignants se précisent les syndicats ont encore du pain sur la planche…

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Privé

Hors contrat : Adoption définitive de la loi Gatel

Comment concilier peur de l’ouverture d’écoles islamistes et volonté de maintenir la liberté de l’enseignement ? Un vrai débat a eu lieu à l’Assemblée les 28 et 29 mars , aboutissant à adopter la proposition de loi Gatel. Il n’y aura toujours pas d’autorisation préalable pour ouvrir une école mais le controle sera renforcé tout en restant dans assez flou.

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Claude Lelièvre : Deux cadeaux au privé

Après la scolarité obligatoire à 3 ans et le risque de financement du privé, JM BLanquer a-t-il fait un second cadeau au privé ?  » Les établissements privés ont reçu sans coup férir un cadeau important. Jusqu’alors, les dossiers de leurs élèves pouvaient certes avoir quelque poids lors des oraux de rattrapage ou surtout dans les candidatures à l’entrée en classes préparatoires aux grandes écoles, en IUT ou en STS. Mais il ne s’agissait pas à proprement parler d’épreuves d’examens ad hoc. Ce sera désormais le cas, et un précédent : les établissements privés vont participer es qualité à la tenue même d’examens conduisant à des  »grades » (le baccalauréat en l’occurrence, qui est l’un des  »grades » universitaires, le premier). C’est une rupture historique ; car, depuis Jules Ferry, le monopole de la  »collation des grades » avait été dévolu exclusivement à l’enseignement public », explique Claude Lelièvre.  » Finalement, il est fort douteux que l’on ait une simplification du baccalauréat. Mais on aura en fait la fin du monopole du public en matière de  »collation des grades ». Un véritable cadeau (pas annoncé du tout) au privé ».

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Numérique

Bruno Devauchelle : Eduquer les jeunes à la parole ?

Fausses nouvelles, violences des propos tenus en ligne, les pouvoirs (de toutes natures) s’interrogent sur les limitations à imposer pour éviter ces dérives. Deux tentations émergent : la réglementation, la régulation technique. Dans le premier cas il s’agit de « pénaliser » les auteurs, dans le deuxième d’empêcher d’une manière ou d’une autre la diffusion de ces propos. Dans le deuxième cas s’ajoute un élément complémentaire qui est celui de la « responsabilité des tuyaux », autrement dit demander aux « transporteur » de bloquer ces données, arguant du fait qu’ils ont, par leur technique, rendu possible, aussi, ces débordements. Ce que l’on entend moins, de la part du ministère de l’éducation en particulier, c’est la volonté de relancer l’Education aux Médias et à l’Information, l’éducation au sens critique. Il est vrai que nos premières observations montrent qu’il y a une préférence par nombre d’enseignants pour l’éducation Morale et Citoyenne. Il est plus simple de rappeler les valeurs républicaines que de déconstruire l’univers informationnel et communicationnel pour apprendre à l’utiliser de manière pertinente. Les jeunes sont très souvent désignés comme particulièrement vulnérables ou amateurs de ces comportement verbaux.

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Intelligence artificielle : Le rapport Villani et l’école

Recenser les innovations pédagogiques, faire une plateforme, récompenser les enseignants innovants: Cédric Villani recycle dans son rapport sur l’intelligence artificielle les idées portées par le ministère depuis 2010 avec le résultat que l’on connait..

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Bruno Devauchelle : Numérique : Pas de confiance sans vigilance

A qui et à quoi peut-on faire confiance ? Chaque enseignant, chaque éducateur se pose la question à propos de ses élèves, des jeunes dont il a la charge. Le ministre de l’éducation a répété à plusieurs reprises son souhait de faire une « école de la confiance ». C’est sur cette base que l’on peut essayer de penser ce qui est en train de se passer dans le domaine du numérique : à qui, à quoi pouvons-nous faire réellement confiance ? L’élève, l’étudiant face aux propos de son enseignant fait confiance a priori. Mais a-t-il raison ? Et inversement ? En associant confiance à l’esprit de liberté, le ministre complète le tableau et déclare en septembre dernier : « Cet esprit de liberté est la condition de la confiance si nécessaire à l’échelle de chaque école, de chaque collège et de chaque lycée pour renforcer la réussite des élèves et le dialogue avec les familles. « 

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L’élève

L’école et la peur d’échouer

L’école décourage-t-elle d’apprendre et cela dès la maternelle ? Dans le débat actuel sur l’école maternelle, le conseil scientifique de la Fcpe publie une nouvelle étude qui montre comment l’école contribue à fabriquer les inégalités scolaires. Fallait-il prendre la maternelle en exemple alors que la scolarisation précoce semble menacée ? Sur l’impact du fonctionnement de l’école sur le sentiment de bien être à l’école dans son rapport aux résultats scolaires, on aurait pu aussi bien sortir, en positif, la recherche de Camille Terrier. C’est ce que nous choisissons de faire…

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Et Le travail personnel de l’élève ?

« Faut-il – et, si oui, comment – travailler en dehors de la classe pour réussir à l’école ?… Mes petits frères me déconcentrent quand j’apprends mes leçons. Parfois, je ne comprends pas les exercices et, à la maison, il n’y a personne pour m’aider » La Lettre de la pédagogie de l’académie de Nancy-Metz tient la question des deux bouts, coté élève et coté école. Consacrée a travail personnel de l’élève elle présente à la fois des apports savants (P Rayou par exemple) et des documents pédagogiques élaborés dans l’académie.

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