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« Il n’y a pas de changement en ce qui concerne le privé lié à cette évolution », nous avait dit le 27 mars JM Blanquer à propos de la scolarité obligatoire avancée à 3 ans. Mais finalement le ministre n’est pas très sur. Répondant à une question de la sénatrice RDSE Mireille Jouve le 5 avril, le ministre répond que  » le forfait d’externat est (déjà) acquitté par les trois quarts des communes ». Il ajoute que « l’obligation de scolarité à 3 ans n’ajoutera pas forcément aux dépenses des communes, d’autant que l’on attend une baisse démographique dans les prochaines années qui devrait dégager des marges de manoeuvre. Mais si c’était le cas, nous respecterions la Constitution », ce qui veut dire que l’Etat serait obligé de financer la mesure. Dans sa réponse le ministre « oublie » d’évoquer les emplois d’atsems dans les écoles privées qu’il faudra aussi que les villes prennent en charge. Pour Pierre Marsollier, délégué général national de l’enseignement catholique, il n’y a pas de doute de l’effet de cette mesure sur les communes. « S’il y a obligation de scolarisation, il faut que le financement suive. Nous sommes paisibles. Nous n’allons pas présenter la facture dans six mois, mais il faut que pour l’application de cette réforme, en septembre 2019, nous ayons notre dû. Et on ne lâchera pas », dit-il dans La Voix du nord.

Au Sénat

La Voix du Nord

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