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 » Quelle que soit l’ancienneté sur le marché du travail, plus le diplôme est élevé, plus la situation sur le marché du travail est favorable », écrivent J Bernard, C Minni et A Testas dans l’enquête Insee Formations et emploi de 2018.  » En 2016, le taux de chômage des jeunes sortis de formation initiale depuis un à quatre ans s’élève à 52,4 %pour les peu ou pas diplômés, contre 25,5 % pour les diplômés du secondaire et 11,0 % pour les diplômés du supérieur. L’écart entre les peu ou pas diplômés et les diplômés du supérieur est de 41 points alors qu’il n’est que de 10 points au-delà de dix ans d’ancienneté… Les différences selon le diplôme concernant le sous-emploi (21,1 % des emplois des peu ou pas diplômés contre 5,8 % de ceux des diplômés du supérieur de un à quatre ans après la fin des études) et les emplois à durée limitée (57,5 % contre 28,0 %) sont elles aussi plus importantes en début de vie active. Parmi les peu ou pas diplômés, les indicateurs d’insertion ne sont pas homogènes. En 2016, de un à quatre ans après la fin des études, pour ceux qui ont terminé leurs études au collège, 62 %des jeunes actifs sont au chômage, 61 %de ceux qui travaillent occupent un emploi à durée limitée et 72 % un poste non qualifié. Ces proportions sont beaucoup moins élevées pour ceux qui ont atteint une classe de terminale d’un des trois baccalauréats : 47 % des actifs sont au chômage, 53 %de ceux qui travaillent occupent des emplois à durée limitée et 52 % un poste non qualifié ».

Etude Insee