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 » Nous, personnels, parents et associations qui constituons la communauté éducative, nous sommes sentis exclus des différentes séquences qui se sont davantage focalisées sur la toute petite enfance et sur le développement neurologique des très jeunes enfants que sur les finalités de l’école maternelle, les démarches éducatives, pédagogiques, didactiques qui y sont mises en œuvre et les conditions nécessaires pour que les enfants qui la fréquentent puissent entrer dans les apprentissages. Pour nous, ces Assises de la maternelle ont été un rendez-vous manqué ». Par un communiqué commun du Snuipp, du Sgen, du Se Unsa , de Sud education, d’associations professionnelles comme l’Afpen, la Fname ou la Fnaren et d’associations pédagogiques comme l’Icem ou le Gfen, ces acteurs de l’école maternelle conteste l’intérêt de la scolarité obligatoire à trois ans.  » L’obligation d’instruction à trois ans reconnaît la maternelle comme une école à part entière, mais elle génère de nombreuses interrogations qui sont restées sans réponses : l’obligation d’assiduité scolaire sera-t-elle appliquée strictement à tous les enfants en petite section quels que soient leurs besoins ? Cela ne risque-t-il pas de modifier le rapport parfois fragile des familles à l’école maternelle ? Comment les communes seront-elles accompagnées pour mettre en œuvre la scolarisation à plein temps de tous les enfants dès 3 ans… ? Les communes devront-elles financer les écoles maternelles privées sous contrat ? ». Les signataires demandent une baisse des effectifs en maternelle et une atsem par classe.

Le communiqué