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 » Parmi les sortants de la Génération 2013, se trouvent, pour la première fois, les détenteurs du nouveau baccalauréat professionnel en trois ans », relève le Céreq. Dans un nouveau Bref, le Céreq étudie leur entrée dans l’emploi trois ans après leur sortie du lycée professionnel.  » À caractéristiques sociodémographiques données, les bacheliers professionnels ont une plus forte probabilité d’être en emploi trois ans après la fin des études que les diplômés de CAP ; pour autant, une fois en emploi, l’accès à un emploi typique (emploi à durée indéterminée à temps plein) ne leur est pas plus probable (44 % contre 42 %). Si le baccalauréat professionnel positionne mieux ses détenteurs dans la file d’attente des emplois que les titulaires d’un CAP, leurs conditions d’emploi en matière de statut et de temps de travail ne sont pas meilleures », note le Céreq.  » Bien que nettement plus nombreux qu’auparavant, les bacheliers professionnels ne semblent pas reléguer les diplômés de niveau inférieur sur d’autres formes d’emploi ; la politique consistant à former davantage de bacheliers dans l’enseignement professionnel n’apparaît pas pénalisante pour l’insertion des jeunes de la voie professionnelle. En revanche elle ne permet pas de contrer la dégradation tendancielle de la qualité des emplois occupés à ce niveau ». Mais pour la moitié des bacheliers pro, le bac est un moyen de poursuivre des études supérieures.

Etude Cereq