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La présidente du Conseil supérieur des programmes donne sa vision des futurs programmes du lycée dans une tribune du Monde. Elle oppose les enseignements de l’école et du collège « lieu de consolidation des fondamentaux » du lycée dont la finalité est « dispenser des savoirs structurés en disciplines ». A ce titre elle s’oppose à l’interdisciplinarité. « Nous risquons de les égarer (les élèves) définitivement en leur offrant une interdisciplinarité superficielle ». Pour elle ce qui justifie la refonte des programmes de français et d’histoire c’est notamment la volonté de développer « le sentiment d’appartenir à la nation ». Les nouveaux programmes de sciences sont nécessaires parce que » la science … est la pratique même de l’esprit critique ».