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« Au jour de la rentrée dans les Hauts-de-Seine, plus de 200 élèves n’auront pas de place dans un lycée, quelque soit leur niveau de scolarité (seconde, première ou terminale) », dénonce la Fcpe 92. Dans un département particulièrement riche, cette situation choque. Mais le Fcpe affirme que les plus pauvres sont particulièrement ciblés. « Jusqu’alors l’affectation aux lycées se basait sur le domicile (sectorisation) et le critère social (élèves boursiers)… Aujourd’hui l’IA-DASEN ne garantit plus une place à tous les élèves dans leur lycée de rattachement géographique et introduit un indicateur lié aux LSU (livret scolaire) pour départager les élèves. En cas de saturation de son lycée de rattachement, l’élève le plus fragile scolairement se voit affecté dans un lycée plus éloigné de son domicile. Ainsi la Direction Académique pénalise encore plus les élèves les plus en difficultés jusqu’à prendre le risque du décrochage scolaire, aggravé par le temps de transport lié à l’éloignement du lycée ».