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 » Chaque fois qu’un intérêt est porté à ces enseignements, les défenseurs du patriarcat et du conservatisme social s’expriment, souvent anonymement sur les réseaux sociaux, afin de les caricaturer, mais aussi en retirant leurs enfants de l’école », rappelle Stéphane Crochet, secrétaire général du Se Unsa. Ces enseignements concernent l’éducation à la vie affective et sexuelle. « C’est la mobilisation de ces courants qui avait contribué à l’abandon des ABCD de l’égalité en 2014. Ces obscurantistes mettent principalement deux arguments en avant : le premier insiste sur le fait que les élèves seraient trop purs ou trop jeunes pour l’éducation à la vie affective et sexuelle. Le deuxième est que ce n’est pas de rôle de l’école de proposer ces apprentissages, et que cela reviendrait aux familles. Or, les contenus d’apprentissages sont, bien-sûr, adaptés à l’âge des élèves concernés (voir le site éduscol), et c’est bien le rôle de l’école de proposer des enseignements qui aident à la construction d’une conscience personnelle et sociale », explique t-il.  » L’éducation à l’égalité et l’éducation à la sexualité existent depuis longtemps à l’école, il n’y a rien de nouveau », explique F Popineau, secrétaire générale du Snuipp Fsu. « Évidemment, Il ne s’agit pas de parler de pratiques sexuelles en primaire, encore moins de travaux pratiques… Il s’agit bien d’une éducation au respect entre les personnes, afin de prévenir et d’empêcher les violences sexistes etou homophobes et les agressions sexuelles, notamment sur les enfants, avec quelques notions scientifiques sur la reproduction animale et humaine et la promotion d’une culture de l’égalité. »

Snuipp

Se Unsa