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Le budget 2019

Les postes, le budget 2019 et les annonces de JM Blanquer

Finalement ce ne sera pas 1400 mais 2600 postes qui seront supprimés dans le second degré en 2019 a annoncé le ministère le 19 septembre. Ce quasi doublement en 24 heures n’est pas très surprenant : nous avions souligné un problème le 17 septembre. Il montre que le budget 2019 s’avère délicat à boucler. Malgré une augmentation de son budget vantée par JM Blanquer, le ministre devrait perdre les moyens d’une politique réelle de transformation de l’Ecole en 2019. Il aura du mal à faire face à la hausse inexorable des dépenses de son ministère. Et il ne pourra pas tenir ses promesses. En 2019, les enseignants paieront le prix de la disette budgétaire.

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Décryptage : Le budget 2019, les dédoublements et la fin des maitres plus

Les postes de professeurs des écoles créés à la rentrée 2019 suffiront-ils aux besoins ? A nouveau JM Blanquer se trouvera face à une arithmétique difficile. Le nombre de postes créés à la rentrée 2019 ne permettra pas le dédoublement des classes de Ce1 de Rep et Rep+. A nouveau il faudra récupérer des postes ailleurs. A nouveau, les mêmes catégories d’écoles et d’enseignants paieront le prix. Ce qui sera nouveau c’est qu’il sera clair que ces efforts sont le résultat des économies budgétaires. Et peut-être cela change tout…

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Suppressions de postes : « Riposte rapide » selon le Snes

 » Jean-Michel Blanquer renoue avec les bonnes vieilles recettes héritées de ses années Sarkozy », estime le Snes Fsu dans un communiqué du 19 septembre.  » Jean-Michel Blanquer a joué sur la présentation des chiffres pour dissimuler l’ampleur des coupes dans les lycées et les collèges qui vont contribuer à une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des enseignants… Le SNES-FSU exprime sa colère et son incompréhension devant de telles remises en cause et demande au gouvernement de renoncer à ce projet. D’ores et déjà, le SNES, avec la FSU, prend contact avec les organisations syndicales de l’éducation pour construire une riposte rapide ».

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Suppressions de poste : Mesure contre productive pour le Snpden

« Il nous apparaît contre-productif d’annoncer ces suppressions au moment où s’ouvre le grand chantier sur la réforme des lycées généraux, technologiques et professionnels, le tout dans un contexte de hausse démographique des publics accueillis », écrit le Snpden dans un communiqué du 18 septembre. « On peut donc se demander si le coût social et politique ne sera pas supérieur aux gains ETP, qui plus est, dans un contexte électoral. Ce qui est certain, c’est qu’une nouvelle fois, et au bout du compte, ce sont les personnels de direction qui devront assumer et prendre en charge un dialogue social qui risque de se dégrader avec leurs équipes ».

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Suppressions de postes : Une mesure utile pour JM Blanquer

Pourquoi n’a t-on pas plus tôt et plus fortement supprimé des emplois d’enseignants ? Le 17 septembre, JM Blanquer a paré la suppression de 1800 emplois à l’éducation nationale de tant d’avantages qu’on ne peut s’empêcher d’imaginer qu’il aurait du le faire plus tôt et plus fort… Les propos du ministre interrogent aussi sur le volume réel des postes supprimés dans le 1er degré et sur le devenir de l’Education nationale tombés de priorité nationale à vache à lait gouvernementale.

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Les syndicats condamnent les suppressions de postes

L’annonce de la suppression de 1800 emplois à l’Education nationale a réussi à faire l’unanimité des syndicats, même si les arguments varient selon les organisations.

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Les évaluations

Le Snuipp appelle à ne pas saisir les résultats des évaluations nationales

 » Une partie du contenu et les modalités de passation des évaluations CP et CE1 posent de nombreuses questions sur la pertinence de ce dispositif ministériel ». Après avoir réuni ses responsables départementaux cette semaine, le Snuipp Fsu a décidé d’agir sur les évaluations nationales. Il demande un moratoire au ministère et appelle à ne pas les faire passer tout de suite et à ne pas saisir les résultats. Le syndicat prend aussi l’initiative de publier les livrets de passage au risque que les parents les parcourent.

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Tribune : Antoine Fetet : La confiance ne se décrète pas

Tel Kaa dans le Livre de la jungle, le ministère sollicite notre confiance. Pourtant, certains actes, certaines prises de position publiques, venant de la rue de Grenelle comme du Conseil Supérieur des Programmes, créent le malaise.

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Evaluations : Alain Refalo rappelle la victoire des « désobeisseurs »

« C’est certainement la grande victoire des enseignants-désobéisseurs de 2008-2009 que de constater que le boycott s’est imposé d’emblée comme la réponse la plus pertinente à cette nouvelle tentative d’instaurer à terme la mise en concurrence artificielle des établissements scolaires du primaire ». En 2007, X. Darcos lance des évaluations nationales en Ce1 et Cm2 avec publication des résultats. Il annonce qu’elles permettront d’évaluer les enseignants. Des enseignants refusent de les faire passer. En deux années ils vont réussir à faire échouer le programme ministériel. Une tentative que l’on aurait pu croire unique…

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Primaire : Claudine et ses collègues, nouveaux « désobeisseurs »

Les évaluations CP et CE1, on en parle depuis des semaines. Sujet polémique, les avis divergent. Alors que le ministère tente de rassurer sur les finalités de celles-ci, il ne répond pas sur le fond : quel est le rôle de l’enseignant ? N’est-ce pas nier sa professionnalité que de le dessaisir de cette entrée dans les apprentissages ? Claudine et ses collègues ont décidé de ne pas faire passer ces évaluations. Elles ont préféré garder l’anonymat pour nous expliquer leurs motivations.

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Primaire : Des inspecteurs face aux crispations enseignantes

Comment les inspecteurs du premier degré vivent -ils les injonctions et les changements à 180 degrés des instructions officielles ? Le métier d’inspecteur de l’éducation nationale n’est pas toujours simple, au croisement des demandes institutionnelles et de la réalité du terrain. Combien d’enseignants qui reprochent aux inspecteurs de dire tout et son contraire au gré des changements de politiques éducatives, de Ministre ? Pourtant nombre d’entre eux portent un projet ambitieux pour l’école. Nous avons rencontré deux d’entre eux. L’une nous a accordé un long entretien, le second, a accepté de nous relater ses impressions après le séminaire auquel il a assisté à l’ESEN.

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Evaluations CP CE1 : Le ministère et les inspecteurs rappellent à l’ordre

Après un appel du Snuipp Fsu, le premier syndicat du premier degré, à ne pas remonter les résultats des évaluations nationales et la promesse de Sud Education et du Sgen Cfdt de soutenir les enseignants qui ne les feraient pas passer, le ministère monte au créneau. Le Sien Unsa, premier syndicat d’inspecteurs du 1er degré, manifeste aussi son soutien aux évaluations. De quoi faire fuir le fantôme des désobéisseurs ?

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Evaluations : Blanquer croit s’offrir les professeurs des écoles ?

Vieilles recettes. Alors que le Snuipp Fsu appelle les professeurs des écoles à ne pas saisir les résultats des évaluations CP et CE1, le ministre dans un courrier adressé au syndicat Se-Unsa accorde 5 heures d’APC aux enseignants pour cette saisie. Au passage il utilise la rivalité Se Unsa – Snuipp Fsu pour tenter de faire avancer sa politique…

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Pilotage par les résultats : Qu’en disent les enseignants ?

Après deux tentatives avortées, les enseignants français vivent la troisième tentative de faire entrer le pilotage par les résultats dans l’école française grâce aux évaluations nationales. Ces tentatives infructueuses expliquent le retard français par rapport à un mode de pilotage qui s’est répandu il y a 20 ans dans de nombreux pays développés. Comment les enseignants de ces pays vivent-ils cette forme de pilotage ? Dans la Revue française de pédagogie (n°198), Gonzague Yerly (HEP Fribourg) et Christian Maroy (Université de Montréal) enquêtent auprès d’une cinquantaine d’enseignants de 4 systèmes éducatifs différents. Ils montrent leur attitude ambivalente vis à vis de ce pilotage. S’il n’est pas totalement rejeté, notamment les objectifs affichés de la réussite des élèves, ses effets réels sont vivement critiqués. Dès qu’il descend du rayon des principes pour arriver en classe, le pilotage par les résultats déçoit et perd de sa légitimité aux yeux de ces enseignants.

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Inspecteurs : Le SIEN Unsa demande la revalorisation des IEN

« Nous avons tous entendu et apprécié vos appréciations laudatives sur la manière dont nous accomplissons nos missions, mais nous avons de plus en plus de mal à comprendre que notre corps devienne si déprécié que, de plus en plus fréquemment, des personnels renoncent au bénéfice du concours et demandent à exercer des missions d’inspection en restant dans leur corps d’origine ! » Flattés par le ministre lors du séminaire de l’Esen, les inspecteurs du premier degré ne veulent pas être payés en bonnes paroles, rappelle le Sien Unsa. Au moment où le ministre va avoir besoin d’eux, il rappelle ses exigences. Dans une lettre datée du 12 septembre, P Roumagnac demande un groupe de travail sur la revalorisation des inspecteurs.

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Plan pauvreté

Plan pauvreté : Les principales mesures éducatives

Emmanuel Macron a présenté le 13 septembre les principales mesures de son Plan pauvreté, présenté comme un programme préventif. En ce sens l’éducation et les jeunes y prennent une place particulière. Quelques éléments nouveaux complètent la présentation faite par le Café pédagogique avant le discours du président de la République. Et on relève au moins une intrusion habile…

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Plan pauvreté : L’analyse de Jean-Paul Delahaye

Auteur d’un rapport sur la grande pauvreté à l’Ecole, Jean-Paul Delahaye, inspecteur général, ancien Dgesco, est particulièrement habilité à juger le plan pauvreté d’Emmanuel Macron.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Qui décide quoi dans le numérique éducatif ?

Depuis 1970, date de démarrage des premières expérimentations de l’informatique dans l’enseignement (en dehors de l’enseignement de l’informatique qui a débuté plus tôt), les plans ont succédés aux plans, les équipements se sont multipliés, renouvelés, les programmes d’enseignement de l’informatique, d’intégration des TIC puis du numérique dans les enseignements ont été renouvelés, parfois reconduits, parfois suspendus, parfois annulés… Si on se situe dans le lieu d’exercice de l’enseignement, la salle de classe, on peut s’interroger pour essayer de comprendre les politiques de développement du numérique en éducation, mais plus largement sur le lieu de décision de ces politiques et de leur mise en œuvre. Car, disons-le tout de suite, il ne suffit pas qu’un politique engage des moyens ou des intentions pour que le quotidien de la salle de classe soit bouleversé. D’ailleurs nombre de ces décideurs sont très critiques sur l’absence de bouleversement sur le terrain à la hauteur des ambitions, des intentions et surtout des annonces.

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Pix certifiera les compétences numériques en 3ème et terminale

Le CSE a adopté le 20 septembre le projet d’arrêté créant la certification Pix en fin de 3ème et de terminale. Pix est développé par un GIP. C’est un outil de certification qui devrait être reconnu par les entreprises. Son choix permettra aux élèves quittant le collège ou le lycée de pouvoir attester de leurs compétences numériques. La certification sera gratuite. Par contre la demande de validation des compétences numériques en Cm2 et 6ème s’est heurtée à des oppositions. «  »On leurre tout le monde en instituant une évaluation des compétences numériques en cm2 alors qu’il n’y a pas d’outils dans beaucoup d’écoles et pas de formation », nous a dit F Popineau, secrétaire générale du Snuipp Fsu. « Comment évaluer des attendus quand on n’a pas de moyens numériques ? ». Le Snuipp a voté contre ce texte. On ignore encore quelle forme prendra cette validation de compétences.

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Bruno Devauchelle : Du droit d’apprendre au désir de se développer

Ce que les développements technologiques des cinquante dernières années nous apprennent c’est que l’une de leurs conséquences les plus importantes est l’accélération de la circulation de l’information et l’augmentation exponentielle de la quantité de ces informations. Ce constat banal et facile à faire est pourtant fondamental pour qui s’intéresse à l’école, l’enseignement, l’apprentissage, la formation. Désormais apprendre tout au long de la vie, apprendre à distance ou de manière hybride, apprendre à coté ou en dehors du système éducatif, entre autres, ces manières de faire ont envahi les discours et les réflexions aussi bien dans les couloirs de la recherche scientifique que dans les salles des profs ou encore dans les espaces de rencontre entre éducateurs. Et désormais de ces cénacles de réflexion sortent des idées qui vont petit à petit envahir les échanges entre décideurs de toutes sortes : diminuer les temps de face à face pédagogique, développer des apprentissages sur temps libres, etc. Effets de mode parfois, constats d’évidence, volontarisme, problèmes à résoudre, les raisons sont nombreuses et variées. Mais si du côté des institutions et des organisations la pression semble monter, c’est du côté de la population qu’il faut se tourner si l’on veut véritablement aller au fond des choses. Si les unes veulent « améliorer » les formes de la formation, les autres ne sont pas toujours en capacité d’accepter ou même d’accéder à ces nouvelles formes. On peut ainsi créer de nouveau fossés numériques alors que l’intention semble à l’opposé.

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Réforme du lycée

Les chefs d’établissement dévoilent le bluff de mesures de JM Blanquer

Ils ne sont pourtant pas hostiles aux réforme impulsées par JM Blanquer. Mais, le 13 septembre, les chefs d’établissement du SNPDEN n’ont pas caché l’écart important entre les annonces ministérielles et le vécu des établissements. Qu’il s’agisse de l’interdiction des portables , du dispositif Devoirs faits ou encore des évaluations, ce qui se passe dans les établissements a peu à voir avec la communication ministérielle.

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L’enseignement professionnel en grève le 27 septembre

« Pour nos organisations syndicales la finalité de la voie professionnelle est de permettre, à la fois une insertion immédiate dans la vie active et des possibilités de poursuite d’études réussie. Les grilles horaires élèves proposées vont à l’encontre de ces objectifs, elles vont entraîner des suppressions de postes dans toutes les disciplines. Les « secondes par famille de métiers » censées retarder l’orientation seront également source de suppression de postes en permettant un remplissage optimum des classes. Nos syndicats considèrent aussi que les incertitudes qui subsistent sur les modalités de restructuration de la filière GA sont inacceptables ». Mis sous pression de deux réformes gouvernementales, celle de la taxe d’apprentissage et la réforme des lycées professionnels, l’intersyndicale de l’enseignement professionnel (Snuep Fsu, Cgt, Sud, Snalc, sncs, Sies) appelle à la grève le 27 septembre. « Le projet de grilles horaires, qui entérine les suppressions de postes et les baisses des horaires disciplinaires, sera soumis au vote du CSE le 10 octobre. Il y a donc urgence à s’opposer fermement ».

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Echec programmé des classes passerelles ?

« Permettre aux élèves de terminale “actifs mais sans solution” sur Parcoursup d’intégrer une classe passerelle-BTS pour entrer plus aisément dans une formation post bac l’année d’après était plutôt une bonne idée », explique Id Fo, autre syndicat de personnels de direction. « Mais encore eût-il fallu l’avoir en temps utile pour que les personnels de direction puissent préparer les équipes enseignantes à sensibiliser les élèves sur l’intérêt de ce dernier recours… Annoncé en juillet dans les établissements, élèves comme enseignants n’ont pu être sensibilisés à ce nouveau dispositif qu’à cette rentrée. Résultat, des projets pédagogiques montés à la va-vite quand ils existent, et surtout, dans plusieurs académies, des élèves qui refusent en grand nombre la proposition, faute d’y avoir été préparés et d’avoir reçu préalablement une information suffisante… Ce nouveau dispositif est l’une des priorités du ministre, donc les académies ont une obligation de résultat… mais celui-ci sera bien mince en nombre visiblement ». Le refus des lycéens s’explique aussi par la nature même de ces classes qui offrent une formation d’un an ni diplomante ni certifiante ni donnant un droit d’accès au BTS à leur sortie. Un simple parking pour stocker des jeunes qu’on veut éloigner du supérieur.

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Lycées : Début de la concertation sur les programmes

« Le CSP recevra les organisations syndicales et les associations disciplinaires concernées » à propos des programmes du lycée, annonce le ministère. Les réunions débutent le 19 septembre et en parallèle la Dgesco réunira aussi les différents acteurs. Vu les positions extrémistes exprimées par la présidente du CSP sur les mouvements pédagogiques certaines réunions risquent d’être animées.

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Politique

JM Blanquer et A Buzyn face au manque de médecins scolaires

Comment faire face à la disparition programmée de la médecine scolaire ? En faisant du vent chaque automne ? En novembre 2017, Agnès Buzyn , ministre de la Santé, et JM Blanquer avaient déjà publié un communiqué sur le parcours e santé des enfants de 0 à 6 ans et la collaboration entre éducation nationale et Agences régionales de santé. Le 17 septembre, les deux ministres ont ouvert un séminaire sur cette collaboration en l’ouvrant à tous les acteurs, enseignants compris. Un rapport sera remis en mars 2019. En attendant moins de la moitié des enfants passent la visite médicale obligatoire avant 6 ans…

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Unanimité au CSE contre le nouveau mode de recrutement des recteurs

Le projet de décret présenté au CSE sur la nomination des recteurs a recueilli aucun vote positif et 49 votes contre. Cette rare unanimité s’adresse à la volonté ministérielle d’ouvrir la mission de recteurs à des personnes n’ayant aucun rapport avec l’éducation. « Le ministère nous a dit qu’il voulait élargir le vivier et le féminiser. Mais on ne manque pas de femmes remplissant les conditions actuelles pour devenir recteur et le nombre de recteurs va prochainement beaucoup diminuer. On pense donc qu’il s’agit surtout de nommer des amis sur des postes », nous a confié Valérie Sipahimalani, secrétaire générale du Snes Fsu. Déjà le nom d’une pure énarque, ayant participé au cabinet de V Pécresse quand elle était ministre de l’enseignement supérieur, circule pour un important rectorat francilien…

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