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A l’occasion du CSE du 20 septembre, les syndicats ont multiplié les déclarations.  » L’école de la confiance ne peut se construire sans dialogue social avec les membres de la communauté éducative, y compris les élèves, premiers concernés par les réformes que vous engagez », ont déclaré 21 organisations (CFDT, Sgen CFDT, Fep CFDT, CGT Educ’action, FAGE, FCPE, FSU, Snuipp FSU, Snes FSU, Snep FSU, Snesup FSU, Snuep FSU, UNEF, UNL, UNSA Education, Se UNSA, Snpden UNSA, Sien UNSA, A&I UNSA, Snies UNSA, Snmsu UNSA, SNPTES) dans un communiqué commun. « Or, depuis l’installation de votre ministère nous avons fait le constat de nombreux manquements à ce dialogue : concertation et consultations absentes ou bâclées dans l’urgence ou sans aucun impact sur les décisions ; mesures mises en place dans la précipitation ; méthodes de travail en Conseil Supérieur de l’Education qui ne permettent pas à ses membres de jouer pleinement leur rôle de représentants (calendriers non respectés, ordres du jour tardifs ou modifiés, projets de textes envoyés en dernière minute, durée incompatible avec des échanges approfondis, non-prise en compte des amendements et votes majoritaires …).

 » La logique purement comptable ne fait pas une politique publique », a déploré le Sgen Cdt qui a dénoncé les suppressions de postes, notamment pour ls dministratifs.  » Cette dégradation des conditions de travail s’annonce particulièrement sensible dans les services déconcentrés à la veille d’une réforme organisationnelle. Par ailleurs, le ministère de l’Éducation nationale est déjà celui qui compte le moins de gestionnaires par agent. Cela signifie que la gestion, par exemple, des remplacements va se faire plus que jamais dans une tension forte : moins d’agents pour ajuster et faire correspondre moyens et besoins, moins d’enseignant·e·s disponibles pour les remplacements de plus de 2 semaines… »

L’Unsa Education déplore aussi la logique comptable.  » Vos annonces ce week-end de la suppression de 1800 postes actent la fin de la priorité accordée à l’Éducation nationale, pourtant préservée depuis 6 ans. C’est donc la vision comptable qui l’emporte au moment même où plusieurs réformes doivent se mettre en place. En effet, avec un tiers du solde des suppressions de postes de fonctionnaires qui sera pris sur les effectifs de l’Éducation nationale, c’est la question de la faisabilité des réformes du bac-3 + 3 qui se pose ! Comment dans ce contexte va –t-on travailler sereinement à rendre positives pour les élèves et pour les personnels les réformes du lycée général et technologique et de la voie professionnelle ? »

Sgen

Unsa