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L’Association des professeurs de langues vivantes (APLV) « ne peut que se réjouir de l’intention du Ministre de l’Education Nationale de développer l’enseignement de l’arabe, du chinois et du russe, langues de grande diffusion et/ou langues familiales de nombreux élèves dans le système éducatif ». L’association demande au ministre de  » lutter contre les dérives dues à certains dispositifs d’enseignement (ELCO-EILE) confiés à des intervenants nommés par des gouvernements étrangers qui, pour certains, sont peu ou de moins en moins démocratiques ». Enfin l’association soulève la question de la place de l’arabe au bac. « L’APLV s’est aussi exprimée à propos d’une des conséquences de la réforme du lycée et du baccalauréat : les lycéens qui possèdent une langue maternelle autre que le français ne pourront plus la présenter au baccalauréat s’ils n’ont pas suivi de cours dans cette langue. Ce choix de l’administration aura sans aucun doute l’effet délétère de donner à de nombreux jeunes issus de l’immigration l’impression que la France ne reconnaît plus leurs compétences linguistiques propres et ignore leurs cultures familiales ».

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