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 » Une des caractéristiques du mode de gouverner du ministre actuel de l’éducation nationale est le strict cloisonnement entre les discours tenus à son administration qui ne donnent lieu à aucune publication, à aucun verbatim et les discours tenus dans les médias pour le grand public avec un effet indirect d’ordre donné et éventuellement de menace voilée à l’endroit des personnels. Car le ministre semble au premier abord ne pas aimer les textes de loi ni les circulaires qu’il vit davantage comme des contraintes, dans une logique de gouvernement autoritaire, que comme les outils démocratiques qui permettent le débat au moment de leur élaboration, puis la protection de ceux qui, fonctionnaires, sont chargés de les mettre en œuvre quand ils sont promulgués. Textes qui peuvent aussi fonder ensuite une opposition juridique à des changements intempestifs. Le mode de gouvernement actuel de l’éducation est à la fois autoritaire et démagogique », écrit Marc Bablet en prenant en exemple le pilotage du premier degré. « Le message qui va être porté aux personnels d’encadrement sur le fait que le premier degré n’est pas piloté, (est) d’une part est injuste car le premier degré a toujours été piloté par son encadrement et d’autre part comment croire à la sincérité d’une volonté d’amélioration quand on détruit tout ce qui a été fait de bien avant ».

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