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 » Pour ma part, pour avoir travaillé pour les deux degrés, si je réfléchis la question au regard du problème de l’autorité, j’ai vu hélas quelquefois des chefs d’établissement ayant peu d’autorité plus ou moins méprisés par leurs équipes et j’ai vu souvent des directeurs d’écoles fortement investis d’autorité par des équipes qui les reconnaissent. On peut en déduire que le fait qu’une équipe investisse d’autorité un personnel chargé d’encadrement n’a plus, dans la société post moderne, de rapport consubstantiel avec le statut », écrit Marc Bablet sur son blog.  » Le statut n’y fait rien, ce qui compte ce sont les valeurs et principes dont les fonctionnaires sont porteurs quels que soient leurs statuts. » Il poursuit :  » Ce discours négatif sur le pilotage du premier degré que le ministre ne tient pas publiquement, mais qu’il tient plus ou moins directement à ses cadres, est donc un discours dont chacun doit se méfier car il n’est fait que pour justifier des changements très idéologiques. Ceci même si le beau discours fait le 5 décembre pour présenter sa loi en vue du conseil des ministres insiste sur la « justice sociale ». C’est typiquement un moment de communication dans le contexte de l’action des gilets jaunes mais en aucune façon ce qui inspire la loi qui est une loi patchwork bien loin de la cohérence que proposait la loi de refondation de l’École de la République. »

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