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 » La thèse établit que la construction de rapports différenciés aux sciences selon le sexe et l’origine sociale procède des pratiques culturelles scientifiques enfantines. D’une part, plusieurs instances de socialisation culturelle(famille, germains, pairs, école) se combinent pour favoriser ou entraver le développement des loisirs scientifiques des enfants. D’autre part, la culture scientifique que consomment et pratiquent les enfants des classes populaires les amène à construire des représentations des sciences comme étrangères et dénuées de possibilités identificatoires, ce qui décourage filles comme garçons de formuler des aspirations scientifiques. » Basée sur un enquête par entretiens auprès d’une cinquantaine d’enfants de Cm1 à 5ème, de leurs parents et enseignants, la thèse de CLémence Perronnet apporte un éclairage intéressant sur les difficultés scolaires de ceux qui n’ont que l’école.

La thèse