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 » C’est une question de survie et de dignité pour les nombreux enseignants et enseignantes précaires du privé. Les réformes en cours vont générer des pertes de postes. Nos collègues maîtres délégués vont être les premiers touchés mais les professeurs en contrat définitif ne sont pas à l’abri de se retrouver au chômage car ils ne sont pas fonctionnaires. C’est la double peine pour les enseignants du Privé ! », annoncent 7 syndicats du privé (Cftc, FO, Spelc, Sundep, Cgc, Cfdt et Cgt). Ils appellent à la grève le 16 mai. Ils demandent la revalorisation des salaires, des créations de postes, la résorbtion de la précarité de l’emploi et l’arrêt des réformes. Interrogé sur le choix du 16 mai, alors que le 18 mai est une journée nationale pour les enseignants, Serge Vallet, secrétaire général de la CGT enseignement privé, nous dit que  » plusieurs organisations de l’intersyndicale souhaitaient une journée spécifique à l’enseignement privé ne pas être « noyé dans la masse » et en refus de l’interprétation de la loi Blanquer comme « un cadeau au privé ». « Nous n’obtiendrons pas de revalorisation indépendante de celle des collègues du publics », poursuit-il. « Nous ne le souhaitons pas d’ailleurs, bien évidemment. En revanche, j’espère bien que nous pourrons obtenir une revalorisation pour les Maîtres Délégués du privé, dont on souhaite l’alignement sur les contractuels du public. Nous avons déjà gagné en partie le passage des MA2 en MA1 (environ 150 euros par mois), mais ce n’est ni suffisant, ni appliqué de la même manière sur l’ensemble du territoire ».