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Libération du 2 mai, les syndicats Snuipp et Cgt du 76 alertent sur de nouvelles pressions exercées par l’Education nationale sur les directeurs d’école à propos de la loi Blanquer. Au Havre, la directrice d’une école a été déplacée d’office pour s’être exprimé dans un message électronique envoyé aux parents sur la loi Blanquer.  » Lors de l’audience à laquelle elle était convoquée vendredi 26 avril, comme lors d’échanges téléphoniques le lundi 29, la direction académique a été très claire : notre collègue, en plus d’un blâme, devait faire le mouvement, sous peine d’être déplacée d’office, y compris si elle n’obtenait pas ses vœux. De plus il a été souvent répété lors de l’audience que cette sanction était clémente et pourrait être bien pire si elle ne l’acceptait pas », rappellent les deux syndicats. La publicité faite à cette affaire a fait reculer le rectorat sur l’obligation de quitter son poste. Libération donne la parole à Sébastien Rome, directeur d’école et maire adjoint de Lodève, sanctionné d’une « lettre d’admonestation » pour avoir s’être exprimé sur France Bleu Hérault. Pendant ce temps, recteurs et Dasen s’expriment largement en faveur de la loi Blanquer sans qu’aucun rappel au devoir de réserve ne soit fait.  » Mieux vaut être DASEN que directeur d’école pour commenter le projet de loi Blanquer », explique Claude Lelièvre…

Sur Libération

Sur l’affaire du Havre

C Lelievre