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« Nous refusons d’inscrire dans la loi un travail en équipe pluriprofessionnelle induisant un pilotage, une responsabilité particulière et une hiérarchie d’un de ses membres », écrit le Snies Unsa. « Nous avons proposé une coopération qui permet des échanges professionnels entre les différents partenaires, ayant des intérêts communs, s’associant en vue d’un profit réparti au prorata de leur activité et maintenant l’autonomie professionnelle de chacun ». Même son de cloche chez les infirmiers du Snics fsu :  » Puisque que la promotion de la santé à l’Ecole s’inscrit dans une démarche éducative construite localement à partir des besoins des élèves, l’équipe à laquelle doit appartenir l’infirmier.e de l’Education nationale est l’équipe pédagogique et éducative sous la hiérarchie des chefs d’établissements. Le SNICS FSU refuse donc la création d’une équipe pluri professionnelle d’experts intégrant les infirmier.es, psychologues, assistant.es de service social et les médecins car cette structuration- qui a prévalu avant 1982- ne correspond ni aux besoins des élèves ni à ceux de l’Ecole ». Les deux syndicats s’opposent à la rédaction des articles 2 ter, 16 bis et 16 ter de la loi qui prévoit de les inclure dans une équipe dirigée par les médecins.

Le point de vue des médecins scolaires