Print Friendly, PDF & Email

« Improvisation ? Réaction bureaucratique classique, consistant à répondre aux problèmes posés par des règles absurdes en inventant de nouvelles règles encore plus absurdes ? Provocation ? Incompétence et méconnaissance complète du terrain ? » Le Snes Fsu hésite entre ces solutions (et d’autres encore pire !) pour expliquer le futur calendrier du bac. « En guise de simplification, le ministère cherche à faire tenir ensemble des enjeux parfaitement contradictoires, et invente une nouvelle règle à chaque fois que la précédente pose problème… Quant au « bachotage », l’organisation proposée consiste à consacrer l’intégralité du 3ème trimestre de terminale à passer des épreuves de bac : de fin mars à fin juin, les élèves enchaîneront deux épreuves de spécialité, 4 épreuves d’E3C (épreuves de controle continu sur le programme de l’année complète), et enfin une épreuve de philosophie et un grand oral (dont on ne sait toujours pas où et quand ils le prépareront). Un tiers de l’année à passer les examens, voilà un beau progrès… On pourra remarquer aussi que, telles que décrites par la Dgesco, les E3C ressemblent de plus en plus à la généralisation des épreuves en cours d’année (ECA) déjà en vigueur pour les langues vivantes ou bien à des sortes de contrôles continu en cours de formation (CCF). Quant à la dématérialisation des copies censée permettre le « brassage » entre plusieurs établissements, on aimerait bien comprendre comment cela serait possible quand chaque établissement organisera les épreuves à la date qu’il souhaite… »

Pour le détail des épreuves du futur bac