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Les épreuves du brevet prévues les 27 et 28 juin sont reportées aux 1er et 2 juillet, a annoncé JM Blanquer le 24 juin. « Il est impensable de laisser composer des élèves dans uen atmosphère étouffante », a expliqué le ministre en présentant les mesures prises en réponse à la canicule. Il n’y a pas de report des autres épreuves, comme les oraux de français. Et ce report ne concerne que la métropole.

Report du brevet

Ce report, très demandé par les surveillants, les syndicats enseignants et les associations de parents, pose de nouvelles questions. Les départements d’outre mer gardent le calendrier prévu. Il faudra donc un nouveau jeu de sujets. Le ministère utilisera en métropole les sujets de secours en espérant qu’il n’y ait ni fuites ni incidents.

Le calendrier des épreuves reste en métropole inchangé : les épreuves du 27 juin (français et maths) sont remises au 1er juillet. Celles du 28 juin (histoire géo, sciences, LV1) auront lieu le 2 juillet. Les candidats vont recevoir de nouvelles convocations.

Les dates des résultats inchangées

Par contre les dates de remise des résultats restent inchangées, c’est à dire entre le 8 et le 10 juillet selon les académies. La correction se fait en centre et des dates avaient été retenues sur les 1er et 2 juillet. Il va donc falloir reconvoquer les correcteurs et ceux-ci auront moins de temps pour corriger.

Le report intervient aussi dans le climat très particulier de cette fin d’année. Un appel à la grève a été lancé pour les surveillances du 27 juin, jour de manifestation de toute la fonction publique. L’intersyndicale devra confirmer ou non ses intentions alors que les deux associations de parents s’opposent déjà aux rétentions de notes.

La réduction du délai de correction et de convocation des jurys va rendre l’exercice de remise des résultats à la date convenue plus difficile pour peu qu’il y ait un taux de grévistes un peu important.

Des écoles fermées mais les autres épreuves maintenues

« Après échange avec les élus on pourra aller jusqu’à la fermeture d’une école », a précisé JM Blanquer. Il apporte ainsi une réponse aux questions du Snuipp Fsu qui voit mal comment les professeurs des écoles pourraient garder tous les élèves en période de canicule. Mais cette décision impacterait aussi les parents. Dans les établissements secondaires, la décision pourra être prise par le chef d’établissement en line avec le rectorat et la collectivité locale, a précisé le ministre.

Tout se déroule comme si des canicules étaient des événements extraordinaires. On sait pourtant que le changement climatique va s’accompagner de façon de plus en plus fréquente. Or rien ne semble avoir été préparé sur le plan matériel y compris pour les tout petits. Il faut mobiliser un ministre pour qu’une décision locale de fermeture puisse être prise. C’est nettement plus simple chez nos voisins…

F Jarraud

Canicule : restez zen