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« On peut craindre après le rapport de la cour des comptes et après le rapport Mathiot Azéma toujours attendu à cette heure que l’idée dominante en ce moment de l’attribution progressive des moyens fondée sur l’ IPS, l’emporte sur le processus de labellisation de l’éducation prioritaire », écrit Marc Bablet sur son blog. « En ce qui concerne le dispositif des CP et CE1 dédoublés, désormais seul outil considéré comme sérieux dans le cadre de la lutte contre les inégalités, on voit bien qu’il n’y a plus de politique de réseau et plus de visée systémique, plus de travail collectif, plus de valorisation de la responsabilité des enseignants. Les principes du référentiel qui en appelaient à la réflexion collective sont oubliés au profit d’instructions qui doivent être appliquées par chacun avec son groupe d’élèves sans visée de travail partagé, de cohérence dans le temps et dans l’espace. Tout ce qui fait l’efficacité de l’école dans le travail partagé et responsable est oublié au profit d’une responsabilité individuelle qui donnera d’ailleurs lieu à des primes spécifiques probablement conditionnées aux résultats obtenus ce qui constituera ni plus ni moins un retour à la part variable de l’indemnité ECLAIR qui avait été abandonnée en 2014 car elle ne produisait dans les équipes que des tensions inutiles entre ceux qui en bénéficiaient et ceux qui n’en bénéficiaient pas. »

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