Print Friendly, PDF & Email

Avec une fécondité de 1,9 enfant par femme en 2017, la France est proche du seuil de remplacement des générations, rappelle l’Ined dans un nouveau numéro de Population & sociétés. Est-ce du aux immigrés comme le suggèrent les partisans du « grand remplacement » ? Selon l’Ined, « les immigrées (mis au féminin par l’Ined) contribuent aux naissances en France dans une proportion de 19 %. L’indicateur conjoncturel de fécondité des immigrées est plus élevé que celui des natives (2,6 enfants contre 1,8 en 2017), mais comme ce surcroît ne concerne qu’une minorité au sein de la population, il relève seulement de 0,1 enfant le taux de fécondité national, qui passe ainsi de 1,8 à 1,9 enfant par femme en 2017 ». L’Ined note que dans quelques pays les immigrés contribuent à la baisse de la fécondité (Islande, Danemark). « Si la France est aux premiers rangs des taux de fécondité en Europe, cela ne vient pas tant de l’immigration que d’une fécondité élevée des natives ».

Population & sociétés