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L’économie mondiale va faire face à des risques accrus en 2020. Le CEPII l’évoque à propos de la sortie le 12 septembre du livre L’économie mondiale en 2020.  » L’embellie de l’an passé a fait long feu. La croissance mondiale ralentit et ne devrait atteindre que 3,3 % en 2019, après 3,6 % en 2018. Même les États-Unis ne sont pas épargnés : après 2,9 % en 2018, la croissance devrait y fléchir à 2,3 % en 2019… Ce qui est très inquiétant c’est que, plus de dix ans après la crise de 2007-2008, les fragilités financières perdurent. Michel Aglietta revient sur les ressorts de cette instabilité inhérente au système financier. Celle-ci est le fruit d’une dynamique cyclique auto-renforçante, sous la dictature de la liquidité. Tandis que les cycles financiers sont aujourd’hui dans la plupart des économies avancées en phase d’expansion, les déclencheurs possibles d’un retournement ne manquent pas : un ralentissement de la croissance globale plus sévère qu’attendu, un resserrement non anticipé des politiques monétaires, des rivalités commerciales prolongées, un Brexit chaotique… Plus structurellement, trois types de fragilités financières sont identifiés : l’endettement élevé des entreprises dans les économies avancées, particulièrement aux États-Unis ; le regain du cercle vicieux entre banques et finances publiques en zone euro, particulièrement en Italie ; les vulnérabilités du crédit en Chine et dans les pays émergents face à des investisseurs internationaux devenus plus moutonniers ».

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