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 » Intuitivement, il est tentant de penser qu’un enfant ayant un frère ou une sœur aînés grandira dans un environnement linguistique stimulant et développera plus rapidement ses capacités linguistiques que le premier né de la famille. Dans les faits, plusieurs études ont montré le contraire : l’acquisition du langage chez un enfant ayant un aîné serait moins rapide que chez un enfant n’en ayant pas », écrit le CNRS. Selon une étude de F Ramus publiée dans Pyschological Science, cette situation ne concerne que les grands frères. « Plus étonnant encore, seuls les grands frères impacteraient les capacités linguistiques de leurs cadets, comme vient de le montrer une étude menée pas une équipe de recherche du CNRS, de l’AP-HP, de l’EHESS, de l’ENS et de l’Inserm. Les enfants ayant une grande sœur présentent quant à eux un développement identique aux enfants n’ayant pas d’aîné. » Et maintenant on fait quoi ?

Communiqué