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Salaire enseignant

Les enseignants français gagnent-ils trop ?

Comment évaluer le salaire des enseignants français par rapport à leurs collègues étrangers ? La nouvelle édition 2019 de Regards sur l’éducation apporte des données précises qui lui permet d’affirmer que, sauf dans le premier degré, les salaires des professeurs français sont au dessus de la moyenne OCDE. Le constat est pourtant beaucoup plus nuancé. On notera aussi deux points : l’écart entre la rémunération des enseignants français et de leurs collègues étrangers se creuse avec l’ancienneté. Pour rendre le métier attirant il ne faudra pas se limiter à relever les premiers échelons, comme on l’a entendu par exemple au Sénat. Le travail demandé aux enseignants en France est plus lourd que celui de leurs collègues des autres pays de l’OCDE. Alors la pression des enseignants pour l’évolution de leur salaire ne risque pas de retomber…

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Comment les salaires enseignants ont baissé

Sur la durée d’une carrière, entre 1982 et 2018, le salaire moyen d’un certifié à niveau d’ancienneté équivalent a baissé de 20%. C’est une des données réunies par un professeur de SES, Bernard Schwengler, et diffusées par le Sgen Cfdt le 10 septembre. Que croyez vous qu’il advint pour les autres enseignants ? L’évolution est identique. Et pour les autres fonctionnaires cadres A ? Leurs salaires ont augmenté de 20% sur la même période…

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OCDE : Regards sur l’éducation 2019

L’OCDE appelle à développer l’accès à l’enseignement supérieur

Présentant le 10 septembre l’édition 2019 de Regards sur l’éducation, Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, plaide pour le développement de l’accès à l’enseignement supérieur. Pour la France le défi c’est d’augmenter le taux de réussite notamment pour les bacheliers professionnels.

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Maternelle : La France n’est plus un modèle

Il y a les grands discours sur les bienfaits de l’obligation scolaire à 3 ans et l’exemple que cela donne au monde entier. Et il y a la réalité des évaluations internationales. Ce que montre Regards sur l’éducation 2019 c’est que la France, qui a été un pays modèle pour le développement de l’éducation pré-élémentaire, ne l’est plus. Le taux d’encadrement des enfants en maternelle est trop bas et la majorité des pays accueille davantage d’enfants de moins de 3 ans.

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La France dépense t-elle trop pour son éducation ?

La France dépense t-elle trop pour son système éducatif ? Comment comparer cette dépense avec celle des autres pays ? Comment se décompose cette dépense entre les niveaux et entre les personnels ? Regards sur l’éducation apporte des éléments nouveaux et même parfois surprenants. Comme la part de non enseignants dans la dépense d’éducation.

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Politique ministérielle

Le décret sur la formation durant les congés publié

Refusé à deux reprises en Comité technique ministériel, le décret sur les 5 journées de formation continue obligatoire sur les congés scolaires est publié au Journal officiel du 8 septembre. Un arrêté rémunère cette formation à hauteur de 20 € brut par heure. Pourquoi ce texte et quel peut être son impact ?

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Le ministère publie le 14ème plan contre les violences scolaires

Face aux dérapages des élèves on peut renforcer les établissements, avoir une réponse pédagogique ou sacrifier l’élève. C’est la seconde solution que choisit le ministère en publiant une circulaire « contre les violences scolaires » avec l’envoi d’office en classe relais et en internat tremplin, deux structures peu couteuses par rapport aux centres éducatifs.

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Nîmes : Quatre professeurs menacés de sanction

Ca ressemblait à une farce. Mais c’est en train de tourner au drame. On se souvient qu’en mars 2019 le ministère ordonnait la descente de plusieurs inspecteurs généraux à Nîmes pour enquêter sur l’annulation d’un bac blanc au lycée Lamour. L’enquête aboutit à l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre 4 enseignants du lycée.

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SNPDEN : Des personnels de direction fatigués portent les réformes

A en croire un sondage auprès de ses membres réalisé par le Snpden Unsa, le premier syndicat de personnels de direction, la rentrée 2019 est réussie. Mais le sondage ajoute aussi une série de réserves. Par exemple, la moitié des établissements commencent l’année scolaire avec des postes non pourvus, les deux tiers des collèges n’ont pas les fonds nécessaires au dispositif Devoirs faits. Les personnels de direction soutiennent massivement la réforme du lycée mais s’inquiètent de l’organisation des nombreuses épreuves du nouveau bac.

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Pour le Sgen-CFDT, une rentrée 2019 avec des personnels déjà fatigués

Le Sgen-CFDT, qui donnait une conférence de presse le 10 septembre, a dépeint une rentrée en demie teinte avec des réformes qui se mettent en place vaille que vaille, comme celles du lycée général et de la voie professionnelle, et des attentes de  » mesures tangibles  » notamment en termes de revalorisation salariale, de défense des retraites menacées par la réforme et de reconnaissance d’un métier légèrement déprimé. Actant  » la nouvelle posture  » de Jean-Michel Blanquer soudain converti au dialogue social, le syndicat s’est par ailleurs inquiété de la distance entre  » les généreuses annonces  » du ministre de l’Education nationale et la réalité de terrain, nettement moins glorieuse, souvent marquée par un manque de moyens.

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Rentrée : JM Blanquer entre satisfaction, esquives et annonces

« On pourra toujours trouver des problèmes mais… » La formule résume assez bien les réponses de JM Blanquer aux questions des députés de la Commission de l’éducation de l’Assemblée nationale le 10 septembre. Le ministre vante la qualité du dialogue social qu’il mène depuis un an, juge la réforme du lycée enthousiasmante et les dédoublements efficaces. Ce qui a changé c’est une certaine prudence sur l’avenir de l’école du socle ou des directeurs d’école. Et déjà une remise en question de l’éducation prioritaire.

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Apprentissage : Les régions dénoncent « l’indécence » de M Pénicaud

« La ministre du Travail Muriel Pénicaud s’est réjouie, ce matin, sur France Culture, de la bonne évolution des résultats de l’apprentissage en France, qu’elle impute au Gouvernement. Les Régions expriment leur stupéfaction devant un tel aplomb. Elles tiennent à rappeler que ce sont elles qui exercent cette compétence et qu’elles ne disposent de moyens renforcés pour le faire que depuis 2016. Ce sont bien elles qui sont à l’origine de la dynamique observée », affirme Régions de France dans un communiqué. « Mme Pénicaud pratique la politique du coucou, s’appropriant des résultats qui ne sont pas uniquement les siens! ». C’est une loi présentée par M Pénicaud qui a retiré aux régions le financement de l’apprentissage. Mais cette loi n’entre en application qu’au 1er janvier 2020…

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L’intersyndicale du second degré ne lance pas d’action

Apparue lors du mouvement contre la réforme des lycées, l’intersyndicale du second degré reunit des syndicats FSU (SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP), CGT (Educ’Action, agri, enseignement privé), Solidaires (SUD éducation, SUD rural-territoires, Sundep), le SNALC, la CNT, le SYNEP-CFE-CGC, le Snec-CFTC, le SNFOLC, et des organisations : les Stylos

rouges, la chaîne des bahuts et l’APSES. Dans un communiqué commun, si l’intersyndicale maintient son refus des réformes elle se borne à soutenir les mouvements de terrain.

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Métier enseignant

Retraite : Les calculs du Snes Fsu

Le Snes Fsu actualise ses calculs à partir des nouveaux éléments du projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement. Selon le syndicat un enseignant avec 43 années de carrière ne toucherait plus que 1932 € au lieu de 2885 avec la retraite actuelle.  » Avec une carrière de 43 ans, la pension est amputée de 950 euros, 525 euros à 40 ans de carrière et près de 275 euros pour 38 ans de carrière. »

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Accès à la hors classe pour les personnels de direction

Une note de service publié eau BO du 12 septembre fixe les conditions d’accès à la hors classe et à l’échelon spécial. Au titre de l’année 2020, le taux est fixé à 7%.

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Création d’une indemnité d’expatriation temporaire

 » Peuvent bénéficier d’une indemnité représentative de frais d’expatriation temporaire, les personnels titulaires relevant du ministère chargé de l’éducation nationale exerçant temporairement à l’étranger des fonctions d’enseignement dans le cadre d’échanges bilatéraux. Cette indemnité forfaitaire est destinée à compenser notamment les frais de voyage et de logement exposés au titre d’un tel séjour par les personnels ». Un décret publié au JO du 12 septembre crée cette indemnité. Son montant est fixé à 5500 € majorés de 1000 € hors Europe. Cette indemnité remplace l’indemnité représentative des PE.

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Privé

La crise continue à la Fondation pour l’école

Anne Coffinier , fondatrice et directrice générale de la Fondation pour l’école, a annoncé sur Twitter le 7 septembre qu’une procédure de licenciement est engagé contre elle par Lionel Devic, président de la fondation. La Fondation pour l’école fédère les écoles hors contrat de la mouvance traditionaliste. Selon A Coffinier , « mon action de lanceur d’alerte face aux anomalies constatées ne lui convient manifestement pas. Six administrateurs ont déjà démissionné ». A Coffinier ajoute : « La FPE n’est pas à vendre. Elle n’est ni une plateforme de défiscalisation dévoule à un seul réseau d’écoles ni une oeuvre au service de quelques familles ». En juillet A Coffinier annonçait avoir porté plainte contre L Devic « pour faire cesser les pressions, la calomnie et le chantage au licenciement qu’il exerce sur moi ainsi que sur plusieurs salariés ». En arrière plan de cette histoire le conflit qui a opposé la fondation à Espérance banlieue.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Non, le numérique ne transforme pas la pédagogie

Dès le début des années 1980 (et même avant), l’idée selon laquelle le développement de l’informatique allait transformer l’école s’est répandue. La transformation pédagogique par le numérique est alors le plus souvent mise en avant que ce soit dans la bouche des politiques, des industriels, des passionnés (pour ou contre), du grand public. Cette évidence du discours n’est pas celle de la réalité quotidienne tout au moins si l’on en juge par plusieurs publications récentes, mais aussi des observations que nous faisons dans les établissements. D’une part la généralisation des moyens numériques (infrastructures, services, ressources, terminaux…) sont encore à confirmer au-delà de statistiques déclaratives, d’autre part dans une activité d’enseignement, le numérique n’est pas une priorité en regard des autres points importants qu’il faudrait prendre en compte pour la réussite de tous. Il suffit d’ailleurs d’écouter les discours récents des décideurs pour s’en convaincre (circulaires de rentrée, discours de début d’année scolaire et autres textes). Le ministère actuel a d’ailleurs fait ses choix et mis en grande partie de côté cette idée d’une transformation pédagogique par le numérique.

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Bruno Devauchelle : Données scolaires et éthique

Depuis 2016 et 2018, la question des données est devenue importante, même pour l’école, loi RGPD oblige (rappelons ici que les obligations créées par ces lois sont encore parfois peu mises en œuvre). Le monde scolaire et universitaire n’échappe pas à la nécessité de s’interroger sur ces fameuses données dont le ministre de l’éducation a fait l’un des deux piliers de sa politique en évoquant la protection des élèves. Allant jusqu’à annoncer un « comité d’éthique sur les données d’éducation », le ministre ouvre une boite noire que nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer à plusieurs reprises dans cette chronique, comme si désormais c’était un marronnier, une routine de rentrée. Rappelons ici que cette question n’est pas nouvelle (cf. l’ancien projet GAMIN des années 1960 et la loi de 1978 créant la CNIL et encadrant les données). Le fait qu’elle prenne de l’importance et que l’on parle désormais d’éthique, après avoir parlé de loi (en vigueur) n’est pas sans faire problème : faut-il penser que la loi n’est pas suffisante pour encadrer les pratiques ? Quelles arrières pensées, intentions se cachent derrière la création médiatisée de ce comité ?

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