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Cinq députés LR assignent Sud Education 93 devant le tribunal de grande instance de Bobigny pour demander la dissolution judiciaire du syndicat. La plainte met en cause les stages de formation de décembre 2017 et avril 2019 sur l’antiracisme. Les député·es accusent le syndicat d’avoir « organisé une discrimination raciale pour l’accès à sa formation, méconnu les valeurs républicaines et poursuivi un objet politique ». Pour Sud education,  » personne ne s’est vu·e exclu·e de quelque atelier que ce soit lors des stages incriminés. Les participant·es aux deux stages ont librement assisté à tous les ateliers de leur choix. Enfin, il est absurde de qualifier les ateliers incriminés de « discriminatoires ». SUD Education 93 rappelle que ces ateliers ont été organisés en non-mixité choisie. Contrairement à la non-mixité subie, la non-mixité choisie est basée sur le volontariat, et elle est limitée dans l’espace et dans le temps. Il n’y aucune mesure possible entre ces deux formes de non-mixité, et parler de « discrimination » dans les deux cas est un abus de langage ».  » Ce qui est profondément raciste, au contraire, c’est refuser de désigner explicitement les éléments constitutifs du racisme systémique propre à la société française ». JM Blanquer avait annoncé porter plainte contre un stage précédent de Sud education 93 et des responsables de ce syndicat avaient été convoqués par la police en avril 2018. En mars 2019 il avait « son entourage » avait à nouveau condamné ces stages

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