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Le phénomène gilets jaunes relève t-il de « la France périphérique » ou d’un mouvement social ? Le site Cartographies numériques propose de nombreuses cartes pour une conclusion claire. « Finalement ce qui compte, c’est l’appartenance sociale, qu’on confond trop souvent avec la question territoriale. « Ce ne sont pas les Français les plus pauvres – ceux-là n’ont même pas de voiture et ont d’autres problèmes –, mais ceux qui ont à la fois besoin de leur voiture et de faibles moyens, et qui ne se sentent pas pris en compte par les politiques publiques. » Le qualificatif de périphérique ne peut donc suffire à connaître ni à comprendre les « gilets jaunes »… La dimension socio-territoriale ne peut pour autant être évacuée. Une étude publiée par INSEE Première en 2015 montre de fortes inégalités territoriales en termes de vulnérabilité énergétique. Les cartes dressées par l’INSEE soulignent que le risque de grande vulnérabilité (probabilité de subir des dépenses supérieures au double de la médiane nationale à la fois au titre du chauffage domestique et au titre des transports quotidiens) est d’autant plus élevé que l’on demeure loin des pôles urbains, pour atteindre le maximum de 9, 5% en zone rurale hors de toute aire urbaine soit 3 ,5 fois plus que la moyenne nationale ».

Sur cartographies nuémriques