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 » Parmi les plus grands perdants de cette réforme, on compte les enseignantes et les enseignants des écoles. En effet, en abandonnant la référence des six derniers mois et en intégrant les indemnités dans le calcul de la future pension, ce nouveau système les pénaliserait particulièrement, alors que leurs salaires sont très faibles en début de carrière et qu’ils n’ont quasiment aucun régime indemnitaire à faire valoir », déclare le Snuipp dans un nouveau communiqué. « De surcroît, ce système serait encore plus pénalisant pour les femmes aux carrières interrompues dans une profession féminisée à 83%. Les premières simulations faites à partir des éléments présentés dans le rapport Delevoye donnent des pertes de l’ordre de 300 à 600 € mensuels pour les PE actuellement en fonction et de 600 à 800 € pour celles et ceux qui entreront dans le métier à partir de 2025″.  » Cette première journée de mobilisation en appellera d’autres. Parce qu’il s’agit d’obtenir l’abandon de cette réforme et de préserver un régime solide et lisible de retraite par répartition », conclut le Snuipp.  » Le 5 décembre sera une date marquante dans la construction d’un large mouvement social, marqué par la volonté de défendre les solidarités, l’amélioration de garanties collectives face à une réforme qui renverrait chacun à des choix individuels et contraindrait à accepter une faible pension ou un départ tardif en retraite », écrit le Snes Fsu.

Snuipp

Snes