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« La réforme du lycée a produit ce que nous avions annoncé : un désintérêt, un découragement, une rupture, le sentiment étrange que pour faire des maths, il faut avoir un cerveau bossu. Et nous entendons chez nos élèves ce que nous désirons ne plus entendre : « les maths… c’est pas fait pour moi » », souligne l’Apmep, association des professeurs de maths. « Ce que nous disons, c’est que la place faite aux maths dans le nouveau lycée est décevante et manque d’exigence éducative. Cette exigence imposerait de partager le savoir mathématique avec tous, de pouvoir en offrir l’accès à chacun, d’entrer dans la complexité sans la nécessité de virtuosité. La spécialité maths du cycle terminal n’est pas « trop dure » et nous ne demandons pas de la « simplifier ». Simplement, elle n’est pas conçue pour tous ceux qui la suivent. Un des problèmes du lycée actuel est qu’il manque étonnamment de mathématiques ».

Communiqué