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Pisa

Pisa : La France dans la moyenne et la stabilité

Ce pays est formidable : on peut y mener des politiques éducatives radicalement opposées et avoir des résultats stables. Mais peut-être ceci explique t’il cela ? Toujours est-il que les résultats de Pisa 2018 sont clairs : la France se situe dans la moyenne des pays de l’Ocde pour la lecture, les maths et les sciences. Ses résultats sont stables par rapport à Pisa 2015. L’éclatement du système éducatif entre une minorité très forte et une minorité très faible est toujours là. Mais le fossé ne s’élargit plus. Est-ce un succès ou notre incapacité à réduire le fossé est-il un échec ?

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Pisa : La discipline, problème numéro 1 de l’école française

Qu’est ce qui fait que dans certains pays les élèves pauvres s’en sortent mieux ? Pour l’OCDE cela tient aussi aux relations entre enseignants et élèves. Or celles ci , en France, sont particulièrement dégradées. Selon l’OCDE, l’indiscipline des élèves bat des records. Et les élèves se plaignent de leur coté d’avoir des enseignants qui ne les soutiennent pas. C’est toute la question du climat de classe qui est mise en évidence par Pisa 2018.

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Pisa : Blanquer même pas surpris…

« Pisa confirme ce que je dis depuis des années ». Interrogé par la presse le 3 décembre sur les résultats de Pisa 2018, Jean Michel Blanquer a tiré la couverture à lui. A Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, qui lui fait des recommandations sur tout ce qui ne va pas dans l’école française, le ministre de l’éducation nationale a la réponse facile : c’est exactement ce qu’il fait. Dommage que les résultats ne soient pas au rendez vous, particulièrement dès qu’il est question d’inégalités…

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Pisa : Que sait-on de la compréhension de la lecture en France ?

C’est l’évaluation phare de Pisa 2018. Si tous les élèves ayant participé à Pisa 2018 ont été interrogés sur les maths, les sciences et la compréhension de l’écrit, ces dernières épreuves ont duré deux fois plus longtemps que les autres. Pisa 2018 permet donc de comparer l’évolution du niveau des jeunes de 15 ans en lecture par rapport à 2009. Mais il montre aussi l’évolution des pratiques de lecture.

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Pisa 2018 : Dominique Bucheton : La démocratisation est en panne

Certains commentateurs ne manqueront sans doute pas de se réjouir que la France se retrouve à peu près dans la moyenne des pays de l’OCDE, voire avec de très légers progrès. on entendra certainement aussi, chez de distingués experts, comme d’habitude, discutailler sur la nature des épreuves qu’on dira non adaptées aux programmes français, on ergotera sur les multiples biais qui pourraient invalider ces résultats etc.. C’est sans analyser de plus près ce que camouffle cette « moyenne » , sans avoir le courage de dénoncer l’injustice sociale profonde du système éducatif français. Elle s’est installée insidieusement telle une constante macabre depuis près de vingt ans. La troisième République a sorti nos aÏeux de l’illettrisme, le système aujourd’hui fait réussir et progresser seulement les plus performants , issus des classes favorisées. Parle-ton encore de démocratisation scolaire ?

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Pisa : Élisabeth Bautier : Accompagner les élèves dans les « nouveaux » usages littératiés

 » La formation des enseignants n’intègre pas les résultats de recherche sur les obstacles que rencontrent les élèves de milieux socioéconomiques défavorisés », explique Elisabeth Bautier, professeure à Paris 8 équipe Escol. Si nos résultats ne progressent pas dans Pisa, cela tient aux exercices de Pisa si particuliers par rapport aux exercices scolaires français. Mais la difficulté principale tient au fait que le système éducatif français continue de s’adresser aux enfants des familles favorisées.

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Karine Hurtevent : Pisa et la compréhension explicite de l’écrit

Concrètement comment améliorer la compréhension en lecture chez les adolescents ? Alors que Pisa 2018 évalue la compréhension de l’écrit, regardons ce qui se passe dans les classes. Professeure au collège Rep Molière d’Ivry (94), Karine Hurtevent travaille avec ses élèves la compréhension explicite des textes.

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Stéphanie Lemarchand : Lire en lycée pro

Stéphanie Lemarchand, professeure de français-histoire en lycée professionnel depuis dix-huit ans, a mené une recherche sur le rapport à la lecture, et souvent à la non lecture, des lycéens professionnels. Pendant trois ans, dans sa classe Bac pro Ventes du lycée polyvalent Bréquigny de Rennes, elle a mis en place divers dispositifs, observé les réactions des élèves, leur évolution… Elle en a tiré un ouvrage précieux à partir de la première étude longitudinale sur la littérature en lycée professionnel. Alors que Pisa 2018 évalue la compréhension de l’écrit des jeunes de 15 ans, retour sur les lycéens professionnels et la lecture.

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Pisa : L’école française face à ses inégalités

Pisa 2018 confirmera t-il ou non hausse des inégalités sociales et ethniques de résultats scolaires ? Enquête phare sur les système éducatifs, Pisa permet de suivre depuis 2000 l’évolution du système éducatif français. Ces dernières années ils ont été marqués par une hausse des inégalités dans l’école française. Cette dimension sera la première observée dans ces nouveaux résultats. Viendra ensuite le temps des analyses. Vous retrouverez les résultats de Pisa et nos experts mardi 3 décembre dans la matinée.

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Pisa : Le Se-Unsa dénonce la valse des réformes

 » Ce que PISA nous montre avant tout c’est qu’il n’y a pas d’évolution significative des résultats à attendre d’une politique qui change les rythmes, les programmes, donne des recommandations, modifie la formation des enseignants… très rapidement sans attendre que la mesure précédente ait eu la chance de produire des effets. On pourrait presque se réjouir que cela ne provoque pas un effondrement des résultats de nos élèves », écrit le Se Unsa en conclusion d ‘une analyse des résultats de Pisa 2018. « il est clair que notre école a plus que jamais besoin de politiques éducatives stables, centrées sur l’amélioration des résultats des élèves les plus socialement défavorisés. Cela ne passe pas par des mantras (la syllabique c’est automatique, les classes dédoublées 100% de réussite obligatoire, le niveau remonte, les évaluations nationales c’est fantastique…) mais par une formation professionnelle de haut niveau et des conditions d’enseignement plus favorables là où les difficultés sont les plus lourdes ».

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Pisa : Béatrice Shawky-Milcent : Le plaisir de lire pour travailler la compréhension

Comment expliquer le score moyen des jeunes français en compréhension de textes dans Pisa 2018 ? Avec  » La lecture, ça ne sert à rien « , Béatrice Shawky-Milcent a montré comment on peut travailler la compréhension en s’appuyant sur le plaisir de lire et la personnalité des élèves. Elle revient sur les moyens de travailler le vocabulaire et la compréhension en classe.

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Pisa : L’autonomie des professeurs clé de la réussite dans Pisa ?

The Times Educational Supplement (TES), une revue britannique sur l’éducation, se penche sur les excellents résultats de l’Estonie dans Pisa en interrogeant Mart Laidmets, secrétaire d’Etat à l’éducation. L’Estonie arrive à avoir les meilleurs résultats résultats dans deux des trois compétences évaluées dans Pisa tout en dépensant nettement moins pour l’éducation que la moyenne de l’OCDE. Comment font-ils ? Ils ont supprimé les inspecteurs, explique M. Laidmets. « Les enseignants ont une totale autonomie. Ils connaissent les attentes du curriculum national. Il n’y a pas d’inspection ou de système d’évaluation de leur travail ». Autres clés du succès : le même niveau d’exigence attendu de tous les élèves. Car l’Estonie se caractérise aussi par un excellent niveau et un très faible écart entre élèves favorisés et défavorisés.

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Retraites : La grève

Grève historique dans l’enseignement

La grève du 5 décembre contre la réforme des retraites va réunir un pourcentage inégalé d’enseignants. Selon le ministère de l’éducation nationale il devrait y avoir au moins la moitié des enseignants en grève. Selon les syndicats de 60 à 75%. Ce sont des taux qu’aucun mouvement n’a atteint depuis au moins une génération d’enseignants. Le 5 décembre c’est vraiment toute une profession qui se redresse contre la politique gouvernementale. Ce mouvement trouve ses raisons dans une réforme qui punit les enseignants et que le gouvernement ne cesse d’aggraver par ses mensonges et ses manoeuvres. Mais un réveil aussi puissant puise son énergie dans un ras le bol plus général que l’on a senti aussi cet été. Le risque d’un mouvement long existe. JM Blanquer, qui n’y est pas pour rien, en semble conscient.

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Les syndicats et la reconduction de la grève

« Historique » : le mot revient en boucle dans les médias après la journée de grève du 5 décembre contre la réforme des retraites. Et les enseignants sont en pointe dans ce combat avec un taux de gréviste jamais vu, qui va au-delà des attentes des syndicats. Dans de nombreux établissements et écoles, les enseignants prolongent d’eux mêmes la grève. C’est maintenant aux syndicats de décider ensemble des suites de ce mouvement sans précédent. Arriveront-ils à maintenir leur unité ? Réponse aujourd’hui 6 décembre.

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5 Décembre : Dans la manif

Sept enseignants sur dix étaient en grève dans le premier degré, six sur dix dans le second le 5 décembre. 700 000 manifestants à travers la France. Une mobilisation historique, comparable à celle de 1995. Ils étaient entre 700 000 et un million et demi, professeurs, cheminots, agents de la RATP, danseuses de l’Opéra, personnel hospitalier, gilets jaunes, salariés du privé. Bravant les lacrymos, les journalistes du Café ont suivi les cortèges à Paris et à Rennes.

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Grève : Les nouvelles promesses de JM Blanquer

« Ce qui est important c’est que le travail reprenne après ». Réunissant la presse le 4 décembre, JM Blanquer a admis le caractère historique de la grève du 5 décembre. Ce qui soucie le ministre c’est que la grève n’aille pas au delà. Alors le ministre promet revalorisation et maintien des retraites mais confirme les contreparties exigées des enseignants et annonce un départ plus tardif en retraite. Comme quoi on peut dire qu’on a entendu le message et ne pas arriver à le comprendre. Un problème de lecture…

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Grève : Pourquoi ça panique rue de Grenelle

A 24 heures d’une grève qui s’annonce massive, le ministre de l’éducation nationale multiplie sa communication avec l’envoi d’une seconde lettre à tous les enseignants le 3 décembre et une nouvelle communication annoncée pour le 4 décembre. Mais les motivations de la grève vont bien au delà de la communication ministérielle.

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Education prioritaire

Etats généraux de l’éducation : Les quartiers populaires demandent des comptes

« Oui c’est la troisième édition, mais ne comptez pas sur des EGE 2020. Nous avons remis quarante préconisations au Ministre, elles sont restées lettre morte. Notre lutte prendra une nouvelle forme. Et comme on part de rien, on a plus rien à perdre… » Il y a de la détermination samedi 30 novembre pour la troisième édition des Etats généraux de l’Éducation (EGE). Après le Petit Bard en 2017, Créteil en 2018, c’est Stains (93) qui accueille les Etats généraux. A la tribune, des femmes qui égrènent les conditions de scolarisation de leurs enfants. Avec une revendication : le droit pour leurs enfants des quartiers populaires d’accéder à une instruction digne. Leur ton, loin d’être victimiste, montre une détermination sans faille. Elles ne demandent pas la charité, elles exigent que les valeurs de la République, qui trônent fièrement sur tous les frontons des édifices publics, soient respectées sur l’ensemble du territoire. Un vrai défi…

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L’OZP dresse un bilan nuancé de l’éducation prioritaire

« Nous avons de belles raisons d’être optimistes en voyant l’engagement raisonné de nos collègues ». Marc Bablet résume le 12ème séminaire de l’OZP. Alors que les nuages s’amoncèlent sur l’éducation prioritaire, l’enquête de l’OZP montre des acquis et aussi des obstacles. L’association, qui regroupe des acteurs de l’éducation prioritaire, n’est pas prête à laisser brader l’éducation prioritaire.

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Petits-déjeuners gratuits à l’école : Une mesure dérisoire contre les inégalités

C’est l’une des mesures phares du Plan pauvreté. L’idée est que si tous les élèves, notamment les plus pauvres, prennent un bon petit-déjeuner le matin, ils vont mieux travailler et l’on va atténuer les inégalités. Une mesure lancée à grand renfort de publicité mais qui paraît bien dérisoire par rapport à l’ambition affichée. Face aux risques de stigmatisation, elle s’est vite révélée difficilement applicable et se transforme en séances de formation au goût et à l’alimentation.

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Métier enseignant

Le décret mettant fin au paritarisme est publié

Tout fier, O Dussopt s’était fait photographié en train de le signer. Effectivement ce texte marque l’histoire. Après plus d’un demi siècle de paritarisme dans la fonction publique, le décret publié au journal officiel du 1er décembre tourne la page. Avec ce texte les fonctionnaires, et particulièrement les enseignants, tombent totalement entre les mais de leur chef immédiat sans autre possibilité de défense qu’une plainte en justice administrative mais sans possibilité d’avoir les informations nécessaires à cette plainte.

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Education et sociétés : L’Ecole confrontée à la nouvelle gestion publique

La nouvelle gestion publique (ou New Public Management) va t-elle profondément modifier le métier enseignant ? Avec l’arrivée de JM Blanquer, l’entrée du système éducatif dans la nouvelle gestion publique (ou New Public Management) s’accélère. On assiste à un développement des autonomies locales en lien avec une responsabilisation accrue des acteurs locaux. Avec la multiplication des évaluations, la question du statut des directeurs d’école, en débat en ce moment, est représentative de ce glissement d’une gestion collective de l’école vers un management imposant des normes et des contraintes. Education & sociétés consacre son dernier numéro (n°43) à l’analyse des effets de cette transformation sur le métier enseignant. Plusieurs articles en relativisent l’impact. Ainsi en Belgique francophone c’est un mode hybride qui se développe avec le Pacte d’excellence. En France,H Buisson Fenet et X Pons montre qu’on assiste là aussi à des combinaisons locales qui limitent l’application théorique. Finalement en pronant l’autonomie et la responsabilisation, la NGP se heurte au mode du réel , beaucoup plus complexe et nuancé.

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Concours : Maintien du nombre des postes sauf pour le privé

Il y aura à peu près autant de postes offerts aux concours 2020 qu’en 2019. Publiés au Journal officiel du 29 novembre, les arrêtés montrent le maintien du nombre des postes dans le second degré. Paradoxalement, on observe une chute légère dans le premier degré. Le privé connait par contre une hausse sensible de ses postes. La baisse des inscrits aux concours va malheureusement créer l’écart avec 2019.

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Bac : Rien n’est prêt

L’annonce d’un nouveau retard de la publication de la banque de sujets prévue pour les épreuves de controle continu qui démarrent en janvier apparait comme inacceptable pour les syndicats. Elle fait l’unanimité contre elle car elle marque l’impréparation de la réforme du lycée. Les syndicats demandent l’annulation de l’épreuve de janvier.

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Bac : Des indemnités très inégales pour les E3C

Selon le Se Unsa, la Dgesco aurait accepté en comité de suivi de la réforme le principe d’une indemnité de 50€ pour la correction de 35 copies des épreuves de controle continu. Soit 1.42€ par copie, le choix des sujets et la surveillance échappant semble t-il à toute rémunération. Ca fait d’autant peu que le Snpden Unsa a annoncé la veille avoir obtenu 500€ pour chaque personnel de direction des établissements où sont organisés les E3C.

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L’APHG dénonce les conditions de mise en oeuvre de la réforme du lycée

La mise en oeuvre simultanée de 4 nouveaux programmes en lycée se passe mail, souligne l’APHG, association des professeurs d’histoire-géo, dans un communiqué.L’APHG souligne plusieurs points qui font problème. D’abord l’ampleur des nouveaux programmes : l’APHG souhaite obtenir des allègements. Ensuite l’inadaptation des programmes des séries technologiques, pour qui elle réclame des aménagements et un retour à deux heures hebdomadaires en STMG. La disparition du caractère national du Baccalauréat avec la multiplication d’épreuves de contrôle continu heurte aussi l’association. Enfin « les multiples difficultés liées à la mise en œuvre des nouvelles épreuves de contrôle continu, d’une durée insuffisante pour deux disciplines, dont l’organisation, le contenu et les attendus ne sont pas encore clairement précisés ce qui laisse place aux interprétations les plus variées, au risque d’entraîner une rupture d’égalité entre les candidats ».

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La Fsu contre la réforme de la formation

 » Peut-on recruter, dans le second degré, des professeur·es d’EPS, sans aucune évaluation portant sur la pratique des activités physiques et sportives ? » La Fsu critique la réforme de la formation annoncée par le ministre. « Des épreuves de concours qui mettent en avant la motivation aux dépens des connaissances, des étudiants contractuels en responsabilité de classe à tiers temps, des stagiaires qui, après réussite aux concours, seront affectés à plein temps dans leur grande majorité », la FSUne veut pas de la réforme de la formation.

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L’Apmep, la réforme de la formation et la pénurie de profs

 » Mais pourquoi ne trouvons nous plus de personnes motivées pour devenir professeur de mathématiques ? Pourquoi constatons nous une augmentation du nombre d’enseignants abandonnant le métier ? « , demande l’Apmep dans son dernier bulletin.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Eduquer à la publicité ?

Une humoriste déclarait récemment : désormais nous regardons des publicités entrecoupées d’émissions ! Le monde scolaire parle d’Education aux Médias et à l’Information (EMI) ou d’Enseignement Moral et Civique (EMI), mais on ne parle jamais de l’éducation à la publicité. On me rétorquera que cela fait partie de ces enseignements sauf que lorsque nous y regardons de plus près et analysons les discours dans ces domaines, la déconstruction de la place prise par la publicité y est très souvent absente, voire le parent pauvre. La publicité est désormais tellement présente dans notre quotidien que nous n’y prenons plus garde, nous nous en accommodons. Or la publicité à un coût financier, un coût cognitif, un coût moral et même parfois un coût politique et même culturel. Visible, mais aussi invisible parce qu’indirecte, la publicité devrait faire l’objet d’une étude systématique ainsi que de la formation des enseignants et éducateurs.

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Bruno Devauchelle : Médias, médiatisation, médiation

Chaque jour, nous entendons de la bouche des jeunes et des adultes l’écho de propos captés sur les médias, tous les médias. De vu à la télé à lu sur Facebook, Instagram ou autre, les exemples foisonnent. C’est dire l’importance qu’ont les médias dans la relation que chacun d’entre nous entretient avec le monde qui nous entoure. Ce monde n’a cessé de grandir depuis deux siècles et particulièrement depuis l’avènement d’Internet. Mais l’agrandissement virtuel de notre monde s’est accompagné aussi de nouvelles formes de « transmission ». La médiatisation d’une information est d’abord une activité professionnelle (transformation d’un fait en information), mais c’est aussi un phénomène technique et humain. Ce qui caractérise l’époque récente depuis le développement d’Internet, c’est que la médiatisation a transformé la médiation (se situer entre deux « lieux » et faire le lien). Si certains ont pu parler de désintermédiation, c’est que l’on a observé que jeunes comme adultes accèdent à des informations par des voies nouvelles mais aussi en produisent et en diffusent. Les médiateurs traditionnels de la société (journalistes, médecins, enseignants, secrétaires de mairie etc..) ont été dilués dans toute la population, à égalité avec elle désormais. Dès lors éduquer aux médias ne peut se penser sans intégrer ce questionnement.

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