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 » Nous, enseignant·es-chercheur·es en STAPS et Sciences de l’Education, formateurs et formatrices en EPS intervenant en INSPE, sommes inquiet·es pour l’avenir de la formation et de la discipline. Nous estimons que la mise en oeuvre de la réforme sur les bases actuelles est inconcevable pour septembre 2020 et demandons d’urgence l’ouverture des discussions annoncées il y a déjà un mois, sur de nouvelles bases et avec les personnels concernés ». Signée par de nombreux formateurs, « l’alerte » sur la formation en EPS veut repousser la date d’application de la réforme.  » Pour le premier degré, l’épreuve d’EPS est purement et simplement supprimée », note l’appel.  » Pour le second degré (CAPEPS) : c’est la grande inconnue ! En voulant imposer un format unique pour tous les concours, les risques majeurs du schéma actuel sont la suppression des épreuves sportives, ainsi que toute épreuve relative à la connaissance des APSA, ce qui serait un comble pour le recrutement d’enseignant·es d’EPS ; la disparition de l’épreuve n°1, portant sur les dimensions socio-historiques et épistémologiques de l’EPS, qui permet aux futur·es enseignant·es de porter un regard critique sur leur discipline », note l’appel.