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En déplacement à Pau, le président de la République a croisé la route de Pierre Coste, conseiller municipal de Morlaas, une commune de la banlieue paloise. Professeur de maths au collège de Morlaas, Pierre Coste a eu un échange peu protocolaire avec E Macron sur la réforme des retraites. Le président lui a reproché son attitude, ce à quoi le professeur a répliqué. « Il m’a répondu que la situation des enseignants s’améliorait et qu’ils allaient être les grands bénéficiaires de cette réforme des retraites », déclare P Coste à La République des pyrénées. « Je ne le crois pas un instant… « Il est resté sur ses positions. Je l’ai invité de venir voir comment ça se passe dans mon collège. Il m’a appelé mon ami, moi je ne suis pas l’ami du président ». Sur les retraites :  » Il m’a demandé quel âge j’avais et quelle profession j’exerçais. Je lui ai dit que j’avais 52 ans et que j’étais enseignant. Il m’a alors répondu que je ne serai pas touché par la réforme des retraites. Je lui ai répondu que je pense que je serai touché et que j’ai trois enfants et qu’eux seront touchés aussi. Je suis surpris qu’un président ne soit pas dans l’intérêt général et uniquement dans l’intérêt particulier ».

Dans La république des pyrénées