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« Les Régions ont été entendues et prendront toute leur part », écrit l’association des régions (ARF). Mais les régions posent en fait des conditions. « S’agissant des lycées dont l’éventuelle réouverture est renvoyée à une décision fin mai, les Régions souhaitent qu’une réunion de travail ait lieu rapidement avec le Ministre de l’Education nationale pour évaluer le sens d’une réouverture aussi proche de la fin de l’année scolaire, ainsi que les spécificités des lycées professionnels ». L’ARF se soucie aussi des transports scolaires. « La décision de maintenir une distanciation sociale dans les transports scolaires, particulièrement complexe dans son organisation dont l’offre n’est pas extensible (un tiers des élèves prennent en temps normal les lignes régulières) et le fait d’organiser une offre de service répondant aux besoins des familles supposent une très grande anticipation et la confirmation d’une coordination en amont avec les autorités académiques département par département. Ce n’est qu’en confirmant ces principes que les Régions pourront faire le nécessaire pour être à ce rendez-vous également. » Bien davantage en première ligne, et alors que plusieurs maires ont décidé de ne pas ouvrir les écoles le 11 mai, l’AMF (association des maires de France) est longtemps restée muette. Dans un long document elle envisage maintenant la reprise mais exige que les enseignants soient testés.

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