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A Mulhouse, le 17 février, E Macron demandait la fin des ELCO comme si le gouvernement précédent n’était pas entré dans cette voie. Le J.O. du 2 mai publie un accord entre la France et la Tunisie qui réorganise l’enseignement de l’arabe dans le sens voulu par E. Macron. Sauf que cet accord a été signé par N Vallaud Belkacem le 31 mars 2017.

« Je ne suis pas à l’aise d’avoir dans l’école de la République des hommes et des femmes qui peuvent enseigner sans que l’éducation nationale puisse exercer de controle… Il est indispensable que toute personne qui enseigne ces langues puissent faire l’objet d’un controle sur la maitrise du français et le respect des lois de la République… A partir de la rentrée 2020 les ELCO seront partout supprimés ».

Nul ne sait si la promesse pourra être tenue, un état trainant les pieds. Mais il était apparu en février que le président méconnaissait le travail de renégociation des ELCO entamé par le gouvernement précédent après 2015. Créés dans les années 1970 par la France avec 9 pays (Portugal, Maroc, Algérie, Tunisie, Italie, Espagne, Serbie et Croatie),les ELCO offrent un enseignement de la langue et la culture d’origine des familles donné par des enseignants dépendant des ambassades. En mai 2016, N Vallaud Belkacem avait annoncé la création des EILE et la suppression des ELCO à la rentrée 2019. La circulaire de rentrée de 2017 annonçait le passage de tous les pays de langue arabe en EILE. Quelques semaines plus tard un nouveau gouvernement français s’installe. Et c’est seulement fin avril 2020 qu’il publie l’accord de mars 2017 avec la Tunisie. Entre temps le président de la République a endossé le travail du gouvernement précédent…

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