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La session 2020 du Capeps reste et restera un cru exceptionnel tant la crise du Covid 19 s’est insérée au coeur du concours. Le Café pédagogique a souhaité apporter son aide aux candidats admissibles en proposant ce dossier. Vous y retrouverez des conseils pour l’épreuve d’admission numéro 1, mais également une sélection de huit articles que nous avions réalisé et enfin un zoom sur plusieurs propositions des éditions Revue EPS. Nous espérons ainsi accompagner au mieux les candidats. Bonne lecture et tous nos voeux de succès !

Préparer la première épreuve d’admission du Capeps : 8 incontournables

La période précédent les épreuves d’admission est une période charnière! Au sein du Café pédagogique nous avons décidé de vous proposer un document court pour se préparer au mieux à l’épreuve de « l’Oral 1 ». Nous vous proposons ici 8 conseils que nous pensons incontournables pour mettre toutes les chances de votre côté.

1) Le rapport du jury, un incontournable

C’est bel et bien le cœur d’une bonne préparation. Lire et relire les attendus du jury et surtout les conseils de préparation du rapport de 2018 mais aussi de l’année antérieure. Il y a une terminologie commune au jury, l’esprit de l’épreuve mais surtout une mine d’or notamment à travers les exemples de questions et autres ressources indispensables pour réussir cette épreuve.

Le rapport du jury

2) S’organiser pour les oraux : La richesse vient du collectif.

Comment maîtriser l’ensemble des activités présentes à l’épreuve d’admission n°1 du Capeps ? C’est juste impossible, qui pourrait avoir les prétentions de tout connaître ? Une piste importante est de se préparer, de s’entraîner et d’échanger ensemble. Discuter d’une activité une soirée, évoquer les comportements des élèves, les analyser et essayer de répondre à leurs besoins à travers des situations d’apprentissages. Ces discussions permettent de prendre du recul et de structurer son analyse et ses présentations.

3) La motricité : La priorité, le cœur du métier

Il s’agit bel et bien de lire les conduites motrices, et de les analyser. Les compétences préprofessionnelles attendues évoquent « l’analyse de la motricité » et la conception d’un projet d’intervention professionnelle « pour enrichir la motrice de l’élève », on peut difficilement être plus clair. De plus, le jury insiste sur les compétences manifestées par l’élève ou le groupe d’élèves en situation. Il insiste sur la pertinence de présenter les actions des élèves en terme d’acquis et de pré requis et non de manque (ce qu’ils savent faire, ce qu’ils font).

4) Une réponse singulière

Il convient de se mettre quelques secondes dans la peau d’un jury. Peut-il évaluer deux propositions sur la qualité de ces dernières ? Il s’attache avant toute chose à évaluer si la démarche est adaptée et singulière pour les élèves dans la vidéo. Dès lors pour le candidat il ne s’agit à aucun moment de proposer ou présenter la situation la plus originale ou même la plus à la mode, ou « incontournable » il s’agit de répondre simplement à la question, aux besoins des élèves.

5) Cohérence des propositions

C’est souvent un écueil des propositions faites par les candidats. Il s’agit de recruter un futur enseignant en devenir, qui par sa posture, la cohérence de ses propos et de ses propositions même s’il peut se tromper, restera un élément structurant pour l’élève dans ses apprentissages. C’est un élément au cœur de la réussite pour être entendu, compris et être clair.

6) Faisabilité des propositions et compréhension de ces dernières

Combien de candidats se sont retrouvés à Vichy dans le contexte où leur situation était une véritable usine à gaz, qui certes peut fonctionner mais qui malheureusement dans le contexte d’une épreuve en temps contraint avec une pression importante n’a pas du tout été comprise par le jury. Ce dernier aussi bienveillant soit-il devra automatiquement faire la démarche d’essayer de vous comprendre au détriment de pouvoir creuser le reste, c’est à dire votre professionnalité. Enfin, il est indispensable d’imaginer ou d’avoir vu la situation fonctionner pour dépasser l’organisation de cette dernière, et s’intéresser aux effets sur l’activité des élèves.

7) Se mettre en situation

Passer, repasser, et encore passer pour maîtriser sa méthodologie d’analyse, son rythme d’élocution, et se préparer à une épreuve de communication. Pour cela, le mieux est de travailler au sein de son groupe de préparation, mais se faire comprendre par un frère une sœur reste un enjeu pour garantir la compréhension et la cohérence de ses propos.

8) Lucidité le jour J, composante affective et réponses aux questions

Ça y est, vous êtes à Vichy, vous découvrez l’activité support de l’oral 1, et c’est celle que vous ne vouliez pas du tout… ou inversement celle que vous vouliez! Dans les deux cas, il s’agit de prendre de la distance affectivement car la nature de l’activité n’est pas le cœur des attentes du jury. Combien de candidats étant certains d’avoir réussi ou inversement, d’avoir raté, se sont retrouvés surpris le jour des résultats! Répondre aux attendus est votre seule préoccupation. Il s’agit d’écouter et de répondre aux questions du jury. Une discussion, une communication exige le respect de l’interlocuteur, car ne pas attendre la fin de la question, répondre sans même réfléchir à ce qui est demandé, réduit logiquement vos chances.

Culture concours, culture EPS : 8 articles sélectionnés pour vous

Afin de préparer aux mieux les oraux nous avons sélectionné pour vous 8 rencontres réalisées par le café pédagogique vous permettant d’accéder aux différentes préoccupations des auteurs. Autant de tensions professionnelles au coeur des épreuves d’admissions du Capeps Externe.

L’évaluation comme processus d’apprentissage et balisage du parcours de formation de l’élève

Nous avions rencontré en octobre 2018 Perrine Grandclément et Lucas Simon-Malleret à propos de l’évaluation par capitalisation. Les propositions des auteurs s’intéressent à l’évaluation comme moyen pour transformer les élèves, à travers différentes étapes et le ciblage d’acquisition. Ils illustrent notamment leurs propos dans l’activité Acrosport.

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Intervention et pédagogie coopérative : L’enseignant un catalyseur de coopération notamment dans son intervention

Nous avions rencontré Anthony Van De Kerkove suite à la Biennale 2019 de l’AE-EPS. Une phrase tirée de Roger Cousinet résume tout particulièrement cet article : « Il faut que l’enseignant cesse d’enseigner pour que les élèves commencent à apprendre ». Justement, la coopération se joue bien au coeur de la leçon et notamment à travers le principe de « communications médiées ». L’auteur également membre du groupe « pédagogie coopérative » de l’AE-EPS évoque d’autres principes généraux au service des apprentissages des élèves.

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Créer les conditions d’une égalité réelle

Ghislain Hanula milite depuis plusieurs années pour une EPS où chaque élève peut gagner ! En effet, l’enjeu est bien de penser les conditions de réussite des élèves. L’auto-référencement sans être magique fonde les bases d’une adhésion, d’un engagement et amène l’enseignant à repenser ses formats et dispositifs pour réussir à faire progresser tous les élèves !

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Enseigner en milieu difficile : Combiner de façon systématique socialisation et apprentissage

La tension Ordre et Désordre résume tout particulièrement la rencontre réalisée avec Olivier Vors en 2015. L’auteur a réalisé plusieurs études au sein d’établissements « difficiles », ces dernières insistent sur l’alternance, chez les élèves, du jeu et du travail, et parallèlement la capacité de l’enseignant à accepter ces micros décrochages en insistant non sur les comportements déviants mais sur les apprentissages.

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Histoires collectives et apprentissages.

Apprendre à coopérer et coopérer pour apprendre sont deux missions incontournables du professeur d’EPS. Lors de sa thèse en 2013 Agathe Evin fonde ses propositions notamment sur l’utilisation du Jigsaw dans l’activité Arts Du Cirque en parallèle d’une intervention de l’enseignant comme catalyseur des histoires collectives prometteuses et comme garde fou des histoires non prometteuses.

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L’évaluation par indicateurs de compétence

Wilhelm Röösli s’intéresse au processus transmission/appropriation notamment à partir de l’évaluation par indicateurs de compétence. Cette dernière fait de l’évaluation un processus indispensable en le plaçant au coeur des contenus d’enseignement/apprentissage permettant à chaque élève d’exprimer son niveau de compétence.

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Placer les rôles sociaux au coeur d’une Forme Scolaire de pratique en Futsal

Les rôles sociaux en EPS sont souvent de l’ordre de l’occupationnel. Et s’ils étaient bien au contraire au coeur des apprentissages ? Guillaume Dietsch que nous avons rencontré en 2014 nous a présenté comment il a utilisé l’activité Futsal pour tendre vers les besoins de ses élèves de lycée professionnel.

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Les usages du numérique en EPS au service des apprentissages ?!?

Le numérique éducatif est-il réellement une plus value pour les élèves en EPS ? Si oui, comment caractériser cet intérêt et quelles sont ses limites ? Plusieurs propositions sont présentées à travers trois grands axes.

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Incontournables

Les éditions revue EPS proposent 5 dossiers relatifs aux différents champs d’apprentissage afin d’aider les candidats admissibles aux différents concours de recrutement d’enseignant d’Education Physique et Sportive. Chaque dossier regroupe entre 15 et 20 articles références dans le champ proposé. Ces Webcompils sont de véritables pépites qui permettent au candidat de faire le tri dans la masse des ressources afin de sélectionner dans les différentes APSA les incontournables. Toutefois, une simple sélection d’articles ne peut en l’état être suffisante dans la préparation aux différents concours. C’est pour cela que les éditions Revue EPS proposent différentes problématiques relatives à la fois aux activités du champ mais également à l’enseignement de l’EPS. Vous l’aurez compris un compagnon incontournable pour les futurs lauréats.

Les webcompils