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A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, l’association SOS Homophobie publie son rapport 2020. Bilan affligeant : en 2019, 2 396 témoignages ont été recueillis, soit une augmentation de 26 % ; les signalements liés à l’expression sur Internet explosent avec une progression de 56 %. ; le rapport présente des exemples édifiants et révoltants des 97 cas de LGBTIphobies signalés dans le cadre scolaire. Ainsi Ivan : « Je dors mal, j’arrive au lycée avec la boule au ventre, je mange peu, je reste au fond de mon lit. Je suis en début de décrochage scolaire, mes parents veulent me déscolariser. » La discrimination touche aussi des enseignant.es, outé.es, voire proviennent de l’équipe éducative, qui faisant l’autruche se rend complice des agressions ou encore refuse d’appeler l’élève transgenre par son prénom d’usage. L’Observatoire des LGBT+phobies, mis en place dans l’académie de Paris, propose des pistes : un référent discriminations LGBT+ clairement identifié dans chaque établissement, un renforcement de la formation des personnels, la mise en place « dans les établissements volontaires d’Alliances genres, identités et sexualités (AGIS), espaces solidaires et clubs de discussions pour tous les élèves et animés par elles et eux, pour échanger sur les identités de genre et la diversité des orientations sexuelles et proposer au sein des établissements des événements de sensibilisation ».

Le rapport SOS-Homophobie 2020

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