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 » L’activité économique repart, prudemment mais nettement, dans la plupart des grands secteurs : industrie, construction, services. La perte d’activité liée à la crise sanitaire ne serait désormais « plus » que de l’ordre de – 21 % (contre – 33 % estimé début mai). Autrement dit, l’économie française fonctionnerait à environ quatre cinquièmes de son niveau d’avant crise (contre seulement deux tiers pendant le confinement) », écrit l’Insee dans un « point de conjoncture » publié le 27 mai. « Malgré les soutiens monétaires et budgétaires massifs, les raisons sont nombreuses pour que l’économie ne revienne pas à la normale avant de longs mois : du côté de l’offre, certaines activités demeurent fermées à ce stade, les chaînes de valeur internationales sont profondément perturbées, les protocoles de sécurité sanitaire peuvent peser sur la productivité, et les destructions d’emploi d’ores et déjà enregistrées dès le premier trimestre viendront diminuer l’activité potentielle. Du côté de la demande, tous les postes peuvent être affectés, qu’il s’agisse du commerce extérieur, de l’investissement des entreprises ou bien de la consommation des ménage… Même si l’activité économique revenait intégralement à son niveau d’avant crise dès le mois de juillet, le PIB français diminuerait de 8 % sur l’année 2020, or un retour aussi rapide à la normale semble peu réaliste. L’impact global de la crise sanitaire en 2020 sera donc certainement supérieur à ce chiffre », estime l’Insee.

Le point