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Proposée par Laurent Carroué, une synthèse brillante sur la mondialisation et démondialisation au prisme de la pandémie. « Cette pandémie confirme aussi que cette mondialisation n’est en rien mondiale, c’est à dire ici universelle, tant elle est révélatrice des inégalités humaines face à la maladie et à la mort. Elle rappelle que 8 % de la population mondiale bénéficie de 86 % de la richesse, alors que 73 % de la population mondiale ne disposent que de 2,4 % de celle-ci…. La pandémie révèle enfin une profonde crise de l’architecture géopolitique mondiale. Au delà de la rivalité États-Unis/Chine, c’est un monde a-polaire qui s’est affirmé durant quelques mois tant l’absence d’un quelconque leadership a été flagrante. Les puissances chinoise et étatsunienne en sortent fragilisée, l’Union européenne parcellisée, les puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Afrique du Sud…) renvoyées à leurs graves faiblesses internes. Dans ce contexte, le système international de gouvernance collective, symbolisé par l’OMS, a été largement pris en défaut… Le pangolin du marché du Wuhan contraint l’humanité à penser universalité. »

Sur Géoconfluences