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Déconfinement

Déconfinement : Premier bilan à l’école

Quel bilan au bout d’une semaine de reprise ? Laaldja Mahamdi est directrice de l’école élémentaire Simon Bolivar dans le 19ème arrondissement Parisien. Patricia Lartot est quant à elle directrice de l’école (Rep+) Jules Verne à Mantes-la-Jolie. Toutes deux font un premier bilan. L’école de Laaldja, même si elle n’est pas classée éducation prioritaire accueille un public assez mixte, allant de familles CSP+ à d’autres vivant en foyer d’urgence. Le confinement, dans son école, a donc été vécu très différemment par les élèves. Dans l’école de Patricia, le public est plus homogène. L’école située en plein centre de l’immense quartier du Val Fourré, la plus grande ZEP de France, accueille des élèves vivant bien souvent dans des conditions précaires. Ses élèves sont ceux que le Président et le Ministre de l’éducation visaient lorsqu’ils ont décidé de rouvrir les écoles, ou tout du moins disaient vouloir viser.

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Déconfinement: Une « amplification » très limitée

« Il y aura accélération de la réouverture des écoles et collèges et des lycées en zone verte ». Edouard Philippe a annoncé le 28 mai une amplification de la réouverture des écoles et établissements scolaires à partir du 2 juin. A cette date tous les collèges vont rouvrir. Ce sera le cas des lycées en zone verte et des lycées professionnels en zone orange (Ile de France, Guyane, Mayotte). JM Blanquer a promis aux familles qui le souhaitent que leurs enfants seront accueillis dans les écoles et établissements. Il a présenté la date du 2 juin comme celle d’une véritable réouverture des écoles, collèges et lycées. Or le protocole sanitaire reste strictement en vigueur. Partout, et encore plus en Ile-de-France, peu d’élèves pourront revenir en classe ou ce sera pour très peu de temps. Ainsi, il laisse les acteurs de terrain gérer l’écart entre sa promesse et les capacités d’accueil réelles des écoles et établissements. Il laisse aussi les acteurs de terrain se débrouiller avec les élèves perdus de vue.

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CNCDH : L’Education nationale ne doit pas louper le déconfinement

« La crise que nous vivons a suscité dans notre pays un intérêt nouveau pour son école et une considération accrue pour tous ceux qui y travaillent, quel que soit leur statut. Il importe que cet élan ne retombe pas et soit mis à profit ». Dans un nouvel avis, publié le 28 mai, L’impact des inégalités économiques et sociales a été multiplié par la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) alerte sur les risques d’accroissement des inégalités du fait de l’épidémie et invite l’Ecole à ne pas louper le déconfinement. Pour cela il faudrait écouter les acteurs de terrain et les parents…

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Collèges : Une reprise très partielle et sous contraintes

Seulement 7 à 8% des collégiens devraient retourner en classe le 18 mai. Un pourcentage inférieur à celui des écoliers le 11 mai. Cela montre l’importance des difficultés que rencontre l’Education nationale pour la réouverture des classes. Mais cela illustre aussi l’écart entre les propos très optimistes du ministre et la réalité du terrain. L’enseignement à distance reste le mode très majoritaire de scolarisation. L’intérêt pédagogique de la réouverture dans ces conditions est contesté.

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Dans le village de Rians, une rentrée à petits pas

Dans le village de Rians, dans le Cher, l’école a réouvert ses portes le 12 mai après les huit semaines de confinement. Une rentrée très progressive avec une petite dizaine d’enfants et des élèves qui viendront en classe une semaine sur deux, par groupe. L’autre semaine, ils continueront de travailler à la maison. L’enseignante de la classe à double niveau Grande section de maternelle et CP nous a accueillie hier, au deuxième jour de classe. Les 4 élèves de CP présents faisaient l’apprentissage des nouvelles règles : interdiction de circuler dans la classe, de se toucher, d’échanger ses stylos, de partager des jeux… Pour l’enseignante, c’est une autre vie de classe et une autre façon d’enseigner qu’il faut inventer.

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Reprise : Une circulaire sur les instances et les personnes

Publiée au BO du 14 mai, une circulaire statue sur le fonctionnement des instances et la répartition des enseignants entre présentiel et distanciel. Elle établit la liste des personnes qui pourront continuer à travailler à distance. Elle fixe aussi la consultation des CA et CHSCT et n’invite pas à consulter les conseils d’école avant réouverture.

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Reprise : Le « oui mais » de la société française de pédiatrie

« C’est ce qu’a dit la Société de pédiatrie française. Il y a plus de risque à rester chez soi que d’aller à l’école ». On se rappelle des propos de JM Blanquer le 11 mai sur Europe 1. On avait cherché en vain cette décision générale de la SPF. La Société de pédiatrie française, ou plutôt les présidents des sociétés savantes qui la composent, vient d’émettre un avis, nettement plus nuancé, dans une tribune donnée au Quotidien du médecin.

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Lycées : L’Unsa pour une reprise « très partielle »

 » Le risque sanitaire est élevé, car il serait difficile d’éviter la concentration des groupes d’individus, et le brassage d’élèves. L’UNSA Education se prononce par conséquent pour une reprise très partielle et ciblée des lycées. Si reprise pour les lycéens il devait y avoir, elle devra viser des objectifs éducatifs, sans se référer à une poursuite des programmes d’enseignement », écrit l’Unsa éducation. « Alors que les lycéens ont l’habitude d’être peu présents à partir de la mi-juin et que la situation sanitaire ne peut que renforcer cette pratique, il serait vain de mobiliser de l’énergie et du temps à préparer une rentrée complète. Des organisations complexes risqueraient même, à l’instar des autres niveaux, de dégrader ce lien éducatif, maintenu pendant le confinement ». L’Unsa invite à préparer la rentrée de septembre.

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Les réglements d’examen publiés

Alors que les enseignants doivent remplir les livrets scolaires des élèves, la publication officielle des modalités d’évaluation était attendue. Deux décrets et deux arrêtés sur le brevet et le bac publiés au JO du 28 mai fixent les conditions d’évaluation à ces examens. Sans surprise ils attribuent les examens au controle continu y compris pour les candidats du privé hors contrat. Ces textes concernent la session 2020 et ne disent donc rien de l’oral de français du bac 2021.

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Tribune : Un protocole sanitaire au prix des apprentissages ?

« Si on ne peut que saluer le souci du Ministère, de contribuer ainsi à protéger la santé des enfants, comme de sa volonté de voir les activités d’enseignement reprendre dans le cadre scolaire, le contenu et la conception de ce guide posent pourtant question à plusieurs titres ». Le groupe ApprES (apprentissages et espaces) estime que le protocole impose  » un modèle ancien de l’enseignement et des apprentissages… Bien sûr, on ne peut pas reprocher à un document sanitaire sa très faible inventivité – pour ne pas dire sa propension au stéréotype daté – en matière de pédagogie. Mais précisément, le problème ne vient-il pas de la façon dont ce protocole a été construit ?  » Pour le groupe, le protocole sera forcément interprété sur le terrain.  » Le Ministère de l’Education nationale a sans doute manqué l’occasion d’un dialogue initial et d’un appui sur le professionnalisme de ses agents ».

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La ville de Bobigny condamnée pour non réouverture

La municipalité de Bobigny (93) a t-elle le droit de maintenir les écoles maternelles fermées ? Suite à la plainte d’une mère de famille en référé liberté, le tribunal administratif de Montreuil a jugé que non. « L’état général des connaissances sanitaires ou la situation du département de la Seine- Saint-Denis en zone de vigilance rouge, déjà pris en compte par les autorités de l’Etat, ne traduisent pas à eux seuls l’existence de raisons impérieuses propres à la commune justifiant la fermeture complète des écoles maternelles de la commune autres qu’affectées aux enfants des personnels prioritaires », écrit le tribunal. « La commune, qui n’a pas cherché à prendre des dispositions destinées à contribuer à la bonne application des mesures décidées par les autorités compétentes de l’Etat, n’apporte aucune précision sur les raisons pour lesquelles elle ne pourrait respecter le protocole sanitaire ». Par suite, le tribunal estime que  » l’arrêté (municipal) contesté porte une atteinte immédiate au droit à l’éducation et à l’instruction. Il n’apparaît pas, notamment pour les motifs exposés précédemment, qu’un intérêt public suffisant s’attache à son maintien ». La ville de Bobigny est condamnée à ouvrir les écoles maternelles pour accueillir les grandes sections d’ici le 3 juin. La demande d’astreinte a été rejetée. Cette décision pourrait faire jurisprudence pour toutes les communes qui refusent de réouvrir leurs écoles. Elle les obligera au moins à justifier leur refus.

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Crise sanitaire : Le retour des écoles d’entreprises ?

Signalé par Les Echos, une entreprise bretonne a décidé d’ouvrir une école pour permettre à ses salariés de revenir travailler. Neuf élèves sont accueillis tous les jours par une enseignante du privé pour des cours allant du CE1 à la 3ème. L’enseignante supervise le travail donné par les professeurs des enfants. L’installation de cette école permet de tripler les journées de travail dans l’entreprise et est amortie en un mois seulement. Un exemple frappant de la façon dont la société remplit spontanément les vides nés des fermetures des écoles.

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Bruno Devauchelle : Apprendre de l’expérience

Pour la première fois depuis l’arrivée de l’informatique dans l’enseignement, il a fallu faire avec. Le fameux « numérique » cette informatique qui s’est diffusée dans toute la société s’est imposé comme « le recours ». En d’autres temps et d’autres contextes, on aurait simplement mis les élèves en vacances ou, pour le dire autrement on aurait fermé les écoles sans tenter d’apporter d’alternative, au moins à court terme. C’est ce qui se produit dans les pays en guerre, parfois pendant de longues années. On se rappelle quelques films clandestins sur la ville de Homs ou celle d’Alep et les tentatives de refaire école dans les décombres et sous la menace des armes. Si la « guerre » annoncée par le président est d’une autre nature, sanitaire, la situation est bien sûr incomparablement plus confortable.

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2S2C

Blanquer : Le 2S2C est l’avenir de l’Ecole

Interrogé toute la journée par l’Assemblée nationale et par le Sénat le 19 mai, JM Blanquer a du répondre aux questions sur ses projets pour les jours à venir, par exemple l’oral du bac, et, un peu plus loin, sur la rentrée de septembre. Si le ministre semble ne pas avoir encore de projet à présenter pour septembre, il est clair que l’appel au périscolaire en lieu et place des temps d’enseignement est ancré dans ses réflexions. L’avenir de l’Ecole pourrait être moins d’école. Le 2S2C s’installe.

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Maxime Travert : 2S2C, quel avenir pour l’élève ?

Il a souvent été question d’évoquer le dispositif 2S2C au sujet de l’encadrement de ce dernier, mais qu’en est-il de la place réservée à l’élève ? Peut-on se soumettre au propos de JM Blanquer pour lequel ce dispositif serait « l’avenir de l’Ecole » ? Pour Maxime Travert (Professeur des Universités, Aix-Marseille Université) « il y a des risques dans la volonté de faire du sport, de la santé de la culture et de la citoyenneté (2S2C) : « l’avenir de l’école » en déléguant cette ambition à des structures, péri scolaires, qui vont agir à distance des établissements scolaires. »

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Bruno Cremonesi : Pour le Snep Fsu, le 2S2C est un cheval de Troie

Imaginé dans le cadre de la réouverture des établissements scolaires, le nouveau dispositif 2S2C fait réagir les professeurs d’EPS. Pour Bruno Cremonesi, secrétaire national du SNEP FSU, le syndicat très majoritaire en EPS, ce « cheval de Troie » vise à  » remplacer l’EPS par les clubs sportifs ». Selon lui,  » Le ministère a déjà pris des mesures pour pérenniser ce type de dispositif ».

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Tribune : L’EPS menacée d’un retour en arrière ?

Va t-on remplacer l’EPS par du sport, voire du coaching ? Proposée par 5 professeurs d’EPS, cette tribune analyse les déclarations politiques et les accords signés entre l’Education nationale et des fédérations sportives. Une ligne semble se dessiner : remplacer l’EPS par des activités sportives réalisées par coachs.  » Le dogme du sport-santé est plus qu’un slogan, c’est aussi un marché économique non négligeable pour beaucoup ».

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Le 2S2C condamné par le Se-Unsa

Nouvel outil de transformation de l’école, le dispositif 2S2C annoncé par Blanquer semble vouloir prendre une dimension centrale lors de la rentrée de septembre. Le Se-Unsa réagit à un outil mis en place sans concertation et qui menace certains enseignements.

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Politique éducative

Bac : Le ministère s’accroche à l’oral de français et favorise le hors contrat

Réuni le 18 mai le Conseil supérieur de l’éducation a étudié une nouvelle série de textes relatifs aux examens. Comme l’avaient montré les premiers textes publiés le 11 mai, le bac 2020 sera attribué au controle continu celui-ci étant exceptionnellement ouvert aux établissements privés hors contrat. Les textes étudiés le 18 mai remplacent l’écrit de français par du controle continu , mais pas l’oral. Ils annulent les E3C2. Ils déterminent précisément les épreuves du bac professionnel.

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La Cour des comptes demande un nouveau management de la santé scolaire

Si la santé scolaire est loin d’atteindre les objectifs légaux en terme de visites des élèves, ce n’est pas par manque de moyens, estime la Cour des comptes. Dans un rapport publié le 27 mai, elle pointe le corporatisme, le laxisme et un management insuffisant. Pour redresser la situation et faire en sorte que tous les élèves bénéficient des visites légales, la Cour imagine de créer des services départementaux de la santé scolaire confiés à des inspecteurs d’académie et de revoir le partage des tâches entre médecins et infirmiers. C’est le retour à avant 2015 et une nouvelle conception de la santé scolaire qui se dessine réduisant la santé scolaire aux visites obligatoires au détriment du travail éducatif effectué en établissements. C’est aussi ouvrir la voie à la privatisation de la santé scolaire au profit de la médecine de ville.

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Santé scolaire : Les médecins en accord avec la rapport de la Cour des comptes

« La Cour des comptes constate, comme de nombreux rapports antérieurs, ce que le SNMSU-UNSA Éducation dénonce depuis des années », écrit le syndicat Unsa des médecins scolaires. Comme le rapport il dénonce « l’organisation défaillante, l’absence d’évaluation organisée, le cloisonnement des personnels consacré par le ministère de l’Éducation nationale, qui a contribué à une forte dégradation du service rendu aux élèves ». Pour le syndicat, « les recommandations émises par la Cour des comptes emportent également notre adhésion quand il s’agit d’unifier le service de santé scolaire, de revoir l’organisation de travail des différents professionnels de ce service (avec une amélioration de l’attractivité du métier des médecins de l’éducation nationale)… et de demander le rapprochement du corps des médecins de l’éducation nationale de celui des médecins de santé publique ». Le Snmsu demande l’application urgente du rapport.

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Tribune : Des hauts fonctionnaires du ministère dénoncent le projet réactionnaire de JM Blanquer

 » Nous observons, consternés, un système éducatif détourné de ses fondements républicains et de ses valeurs et ne pouvons nous taire ». C’est un groupe d’une quinzaine de hauts fonctionnaires de ce même ministère (Dasen, inspecteurs généraux, cadres du ministère) qui nous a fait parvenir cette tribune. Les mentions de deux rapports internes non publiés de l’Inspection générale montre l’origine du texte. Ils dénoncent une « mise au pas » du ministère qui va des cadres aux enseignants de terrain astreints à suivre des guides pédagogiques. Plus que « l’aveuglement scientiste  » de ce dernier, ils démontent les politiques menées par JM Blanquer depuis 2017. D’abord sur l’enseignement professionnel, officiellement « réévalué », alors que s’applique en fait un véritable hold up sur l’avenir des jeunes des lycées professionnels à qui on ferme toute perspective de poursuite d’études. Même logique pour les autres lycéens, engagés avec les E3C dans une course perpétuelle à la performance qui élimine les faibles. La « priorité au primaire », proclamée par JM Blanquer, est en fait la « priorité aux maternelles privées », favorisées par la loi Blanquer. Ainsi dénoncent-ils le « double discours permanent » de JM Blanquer « nourrissant une rhétorique d’une duplicité chronique ». Pour les auteurs, attachés aux valeurs républicaines de l’Ecole, la politique menée par JM Blanquer est profondément réactionnaire. Quelques jours après la tribune d’un haut fonctionnaire du ministère de l’Education nationale, ce nouveau texte témoigne du climat insupportable qui règle rue de Grenelle.

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Le Snes 93 dénonce l’appel à l’association Le Choix de l’école

« Pendant la période de confinement, l’association Le Choix de l’école, en partenariat avec la fondation Rothschild, a confié 1 500 tablettes numériques à des collégien.ne.s qui ne possédaient pas de matériel informatique, dans le cadre de la « continuité pédagogique » », explique le Snes 93. Il y voit une collusion entre l’association et le département, ce que celui-ci nie. « Le projet du Choix de l’école, sous couvert d’un discours généreux en faveur des élèves des quartiers populaires, est en réalité une opération destinée à privatiser en sourdine le recrutement et la formation des enseignant.e.s des établissements scolaires publics », déplore le Snes 93. Initialement appelée Teach for France, Le Choix de l’école est la branche française d’une association américaine qui envoie des étudiants à peine formés dans les écoles défavorisées. Ces jeunes, employés comme contractuels, prennent la place d’enseignants formés. Ainsi se met en place une sous école pour les élèves les plus défavorisés. Teach For France est porté par L Bigorgne et l’Institut Montaigne, très proches d’E. Macron et de JM Blanquer. Le Plan Seine Saint Denis présenté par E Philippe le 31 octobre 2019 ouvre grand les écoles et collèges du département à cette association.

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Le SNU confié aux recteurs

On pourrait croire le projet de Service national universel définitivement oublié depuis l’épidémie. Il n’en est rien. Le dernier comité technique ministériel a étudié un projet de décret qui confie la mise en place du SNU aux recteurs. Le recteur et le préfet de région président le comité d epilotage régional du SNU. C’est le recteur qui gère les personnes qui interviennent dans les « séjours de cohésion » obligatoires de 2 semaines. Il est aussi appelé à diriger la « réserve du SNU » crée par ce projet de décret. Ainsi l’Education nationale , et son ministre, est l’administration la plus impliquée dans la mise en place d’un dispositif obligatoire, ruineux et dont les jeunes ne veulent pas. De belles journées se préparent dans les établissements si le ministère s’engage aussi résolument dans le SNU.

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Métier enseignant

Une prime exceptionnelle Covid 19

Un décret publié le 15 mai a officialisé le versement d’une prime exceptionnelle  » à ceux de leurs agents particulièrement mobilisés pendant l’état d’urgence sanitaire ». Le décret en fixe les montants : 1000, 660 et 330 euros. Le ministère de l’Education nationale a apporté des précisions le 19 mai sur son versement.

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Concours internes : Les oraux supprimés

C’était une revendication des candidats aux concours internes. Alors que les candidats à l’externe sont dispensés des oraux, ils demandaient aux aussi de ne pas passer l’oral, celui ci retardant le résultat du concours à l’automne. Selon le Snalc, le ministère aurait décidé de supprimer l’oral des concours internes. « Après une nouvelle délibération du jury, on transformerait les listes d’admissibilité en listes d’admission, avec une liste complémentaire (en cas de défections). Cette liste correspondrait au nombre de postes offerts au concours, et non à l’admission de tous les admissibles. En gros, vu qu’il y a environ 8000 admissibles et 4300 postes, on prendrait les 4300 premiers, concours par concours. » Une décision qui ne satisfait pas le syndicat qui, comme les autres organisations syndicales, demande l’admission de tous les candidats déclarés admissibles dans le cadre d’un collectif budgétaire.

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Concours : Les syndicats demandent un collectif budgétaire exceptionnel

« La décision du ministre de repousser les oraux des concours internes à l’automne est incompréhensible pour l’ensemble des candidats à ces concours… Les candidats aux concours internes, que ce soit pour l’agrégation ou pour les CAPES, CAPET, CAPEPS, CRPE et CAPLP ont prouvé leur capacité à exercer. Enfin, il n’est plus à démontrer le besoin, dans le 1er comme dans le 2d degré, de personnels enseignants, d’éducation et de psychologie ». Le voeu de la FSU pour « un collectif budgétaire exceptionnel afin que les candidats admissibles aux concours internes soient déclarés admis et placés en position de stagiaire dès la rentrée 2020 » a été soutenu par toutes les organisations syndicales lors du Comité technique ministériel du 20 mai. L’admission des 4000 concourants crée environ 2000 postes.

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Concours : Le calendrier des concours est sorti

« Pour les concours qui n’ont pas commencé, les écrits seront des épreuves d’admission avec un oral de titularisation un an plus tard, oral dont les contours seront définis dans les prochaines semaines. Pour les concours qui ont commencé (autrement dit ceux pour lesquels les épreuves d’admissibilité ont déjà eu lieu) il a été nécessaire de faire des choix. Pour les concours externes et 3èmes concours, les épreuves seront organisées en juin et juillet. Pour certaines épreuves d’admission dont le déroulement sera incompatible avec les contraintes sanitaires, des aménagements sont envisagés en liaison avec les présidents des jurys. Des arrêtés modificatifs des épreuves vont être rapidement publiés pour porter à la connaissance des candidats les changements apportés et des courriers seront adressés à ce sujet aux candidats concernés pour leur bonne information. En revanche, s’agissant des concours internes, les candidats étant, pour une grande majorité, déjà en poste au sein du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, la décision a été prise de reporter les oraux à la rentrée de septembre 2020 ». Le ministère maintient les oraux des concours internes à la rentrée. Il a publié le calendrier des concours. Ainsi ceux de l’agrégation auront lieu entre le 23 et le 25 juin. Les épreuves des capes sont étalées entre le 15 juin et le 8 juillet. Les épreuves du CRPE francilien entre le 18 juin et début juillet.

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Démissions et mobilité en hausse à l’Education nationale

Comment quitter le navire ? « A la rentrée 2017 près de 707 800 enseignants sont en poste au sein de l’Education nationale. La très grande majorité d’entre eux (96.1%) y sont toujours à la rentrée suivante », note la Depp dans une nouvelle Note. Autant dire que 4% des enseignants (27 300) ont trouvé une porte de sortie en une année, essentiellement la retraite (pour 13500 d’entre eux). 1417 ont démissionné de l’Education nationale, une proportion en forte hausse.

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Simplification des concours d’admission à l’enseignement

Une série d’arrêtés publiés au JO du 20 mai définissent les modifications des épreuves des concours de l’enseignement du fait de la crise sanitaire. Elles réduisent les épreuves à des épreuves écrites d’admissibilité. Ainsi le Capes externe est réduit à 2 épreuves : les deux épreuve d’admissibilité. Pour le Capeps , la seconde épreuve « projet d’intervention professionnelle en contexte simulé » est limitée à l’entretien sur dossier relatif à l’Apsa. Le concours externe de PE est réduit à 3 épreuves d’admission : français, maths, langues régionales.

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Formation : Blanquer impose sa réforme

Pendant la crise sanitaire, JM Blanquer fait avancer ses réformes. Ainsi la réforme de la formation des enseignants a été présentée lors du CTM du 20 mai. Il a bénéficié de la division des syndicats sur cette question.

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L’Unsa pour la suspension de la réforme de la formation des enseignants

 » Placer le concours en fin de M2 change le cadre de la formation des masters MEEF. On ne peut pas faire un simple toilettage de l’arrêté de 2013. Cela doit s’accompagner de transparence sur les futurs concours, les modalités d’admission en M1, autant de points qui ne sont pas clairs à ce jour. Continuer le processus de publication des textes sans tenir compte de ces deux mois de crise sanitaire, où les équipes des ministères, des Inspé ont été ralenties et empêchées de poursuivre leur travail de conception et de dialogue avec les différents acteurs est non seulement inacceptable mais aussi mortifère », estime l’Unsa Education. Le syndicat demande la suspension de la réforme. Il le fait au moment où le ministre accélère sa réforme et annonce la mise en place de classes préparatoires. Début avril, les présidents des INSPE avaient pointé les problème sposés par la crise sanitaire pour avancer dans cette réforme.

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Les nouveaux professeurs ont pris 3 à 4 ans

 » L’âge moyen des nouveaux enseignants titulaires a progressé dans le secteur public plus fortement dans le second degré (+ 3,9 ans) que dans le premier degré (+ 2,6 ans) sur la période 2008-2018″, annonce la Depp dans une nouvelle Note. C’est plus prononcé pour les PLP dont l’âge moyen est de 37 ans alors qu’elle est de 31 ans pour les certifiés , 28 pour les agrégés et 26 pour les PEPS et 30 ans pour les PE. Cette évolution s’explique en partie par la durée des études. Mais le recours plus important à des contractuels explique aussi le vieillissement du recrutement. A noter le relatif échec du dispositif Sauvadet qui finalement contribue peu au recrutement. Le métier d’enseignant devient aussi davantage un second métier après une carrière dans le privé.  » La part des personnes ayant déjà une expérience professionnelle, extérieure à l’enseignement, dans les secteurs public ou privé, ou ayant été sans emploi, augmente, particulièrement parmi les admis aux concours du 1er degré… La proportion de ces admis est ainsi passée dans le premier degré de 19 % en 2011 à 26 % en 2013. Depuis cette date et à l’exception de l’année 2015, où leur part a régressé (25 %), elle se situe autour de 28 % ».

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Nouveaux délais pour les rendez-vous de carrière

Publié au JO du 19 mai, un arrêté adapte les délais des rendez vous de carrière des enseignants à la crise sanitaire.  » Le rendez-vous de carrière des personnels.. peut être réalisé jusqu’au terme de l’année civile 2020. Le délai prévu au dernier alinéa de l’article 3 de l’arrêté du 5 mai 2017 (6 semaines entre deux entretiens) susvisé ne s’applique pas aux entretiens reportés du fait de la crise sanitaire née de l’épidémie de covid-19. L’appréciation finale de la valeur professionnelle figurant sur le compte rendu des agents qui bénéficient d’un rendez-vous de carrière au titre de l’année scolaire 2019-2020 est notifiée au plus tard le 15 janvier 2021. »

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Promotion des maitres du privé

Au BO du 28 mai, 4 textes sur les promotions offertes aux maitres du privé. Un texte concerne l’accès à la classe exceptionnelle des agrégés, certifiés, PLP et professeurs des écoles travaillant dans le privé sous contrat. Deux autres textes fixent les conditions d’accès à la hors classe pour les professeurs des écoles et les maitres du second degré. Un quatrième fixe le calendrier.

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Programmes limitatifs de terminale

Le BO du 21 mai publie les programmes limitatifs de terminale pour les arts (danse, théâtre, arts plastiques, musique etc.) et les spécialités LLCER (anglais, allemand, espagnol etc.). Par exemple en anglais 3 oeuvres littéraires et 1 oeuvre filmique sont à choisir parmi Margaret Atwood, Paul Auster, Charlotte Bronte, Hanif Kureishi, Arthur Miller et Arundhati Roy.

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Numérique

Bruno Devauchelle : Penser l’hybridation

Depuis les débuts du multimédia informatisé, en cours de années 1980, les concepteurs de produits éducatifs n’ont eu de cesse de proposer au monde scolaire universitaire et de la formation des solutions, des logiciels, des applications qui tentent de s’approcher de la réalité physique vécue. C’est le secteur de la simulation du réel qui a fait le plus progresser cette question passant d’une simulation symbolisée à une simulation immersive avec des casques dits de réalité virtuels ou des environnement complexes de simulation (pilotes d’avion, chirurgien, anesthésistes réanimateurs…). Pour chacun de ces produits, il s’agit de permettre à une personne d’apprendre des gestes, des attitudes, mais sans avoir à en risquer les conséquences physiques.

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Une proposition de loi pour installer le distanciel

Elle fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. La proposition de loi de la députée LR Frédérique Meunier est pourtant portée par cette seule députée. Mais son application changerait radicalement la donne à l’éducation nationale.

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