Print Friendly, PDF & Email

L’annonce du plan de relance de l’apprentissage fait réagir les syndicats de l’enseignement professionnel. 40 000 à 60 000 licenciements d’apprentis sont prévus. La réforme Pénicaud du financement de l’apprentissage met aussi en danger les CFA. Le gouvernement annonce un milliard pour le soutien aux contrats d’apprentissage. Les entreprises toucheraient 5000€ de plus par apprenti rendant l’apprenti totalement gratuit. Pour le Snuep Fsu, le gouvernement crée un effet d’aubaine.  » Les entreprises préfèreront embaucher des apprenti·es « gratuit·es » à la place de jeunes déjà formé·es qui vont devoir attendre pour entrer sur le marché du travail ». Pour le Snuep,  » l’éducation nationale doit se donner les moyens d’accueillir l’ensemble de ces jeunes dans les 3 voies du lycée. Il doit investir dans la formation professionnelle initiale sous statut scolaire qui permet aux jeunes l’accès à la formation et la qualification sans devoir signer un contrat de travail ». Pour la Cgt,  » Cette crise montre que le statut le plus protecteur pour la formation des jeunes reste bien celui d’élève dans le cadre d’une scolarisation obligatoire de 3 à 18 ans. Plutôt qu’un énième plan de relance de l’apprentissage, la CGT Éduc’action revendique un plan d’urgence pour la voie professionnelle ».

Snuep

Cgt