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 » Le travail à distance a montré l’un des aspects du malaise engendré par cette incursion dans nos méthodes. Hormis un déploiement quelques fois brutal l’arrivée de l’outil informatique en classe a mis en évidence l’ampleur de la fracture numérique de notre société », écrit Gilles Waehren dans le Petit Vert 142, le bulletin de la régionale Lorraine de l’Apmep.  » L’implicite du Lycée 4.0 était : les élèves sont nés dedans donc ils maîtrisent ; les professeurs sont suffisamment compétents pour se former tout seuls. Notre fonctionnement de ces dernières semaines montre qu’il n’en est rien. Contrairement à ce qu’ont voulu nous vendre les grandes marques du numérique dans les années 2000, l’informatique n’est pas facile… On a cru que ce n’était pas plus compliqué à prendre en main qu’un marteau, que les élèves, les enseignants, motivés par les immenses possibilités de l’outil numérique s’y mettraient sans appréhension. Même les plus compétents, les plus geeks, ont rencontré des murs dans ce mode de fonctionnement. L’objet est là, qu’est-ce que j’en fais ? Que puis-je transposer de mon enseignement dans le numérique ? Qu’est-ce qui n’est pas transposable ? Mes élèves vont-ils réussir à faire ce que je leur demande avec leur ordinateur ? » Cette analyse s’appuie sur un interessant sondage sur l’enseignement en temps de confinement.

Dans le Petit Vert