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« C’est open bar pour le virus », témoigne un enseignant des Deux Sèvres dans La Nouvelle République. « Le protocole sanitaire c’est du vide », dit-il. Il raconte : « il est dit que tout est faut pour limiter le brassage des élèves. C’est impossible. Le groupe classe n’existe plus », ce qui est vrai dans tous les lycées. Et puis à la cantine les élèves sont compressés dans les files ». C’est aussi la situation en classe avec 35 élèves par salle. Tout cela est exact, la protection tenant dans le seul masque dont la qualité, pour les esneignants, est douteuse. Au collège, en école , le brassage des élèves est aussi inévitable, le matin par exemple, ou dans certains cours. La nouveauté c’est de voir la presse régionale s’ouvrir à ce témoignage. Mais il y a encore pire. Dans le Val de Marne des restrictions d’accès à la cantine sont prises. En Guadeloupe des milliers d’élèves ne sont pas rentrés. Selon la Fsu Guadeloupe, aux masques de très mauvaise qualité s’ajoute une grave crise de la fourniture d’eau. « Le protocole n’est pas applicable », écrit la Fsu. « Les gestes barrières et l’hygiène minimale ne peuvent être respectés ». La situation dure alors qu’elle était annoncée depuis mai. La Fsu demande en urgence des citernes d’eau dans les écoles et établissements.

Open bar

Fsu Guadeloupe