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Budget

Budget : L’Education nationale n’est pas une priorité

Alors que les dépenses de l’Etat explosent à nouveau en 2021, l’Education nationale ne sera pas plus à la fête qu’en 2020. Elle le sera même moins. Si 2000 emplois seront créés dans le 1er degré, autant seront supprimés dans le second. Le bilan est même négatif. 400 millions sont prévus pour la revalorisation des personnels mais dans des conditions qui restent à préciser.

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Budget : Les syndicats entre revalorisation et suppression de postes

« Le gouvernement se targue du maintien des moyens dans l’éducation. Mais si c’est pour faire quelques dispositifs dans le 1er degré et continuer les pressions sur le 2d c’est inacceptable ». Benoit Teste, secrétaire général de la première fédération de syndicats de l’Education, la FSU, pointe les limites du budget de l’Education nationale présenté le 28 septembre. Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Education, la seconde fédération est dans l’attente des documents budgétaires. Ce budget apporte davantage de questions que d’enthousiasme.

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Politique éducative

La sécurité des établissements scolaires menacée

Etudié à partir du 28 septembre, le projet de loi « d’accélération et de simplification de l’action publique », va trancher le sort de l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement. L’Observatoire semble payer le prix de sa vigilance et de son indépendance. Le gouvernement veut sa suppression. Des voix se font entendre dans l’opposition mais aussi dans la majorité pour son maintien. Alors que la question de la sécurité des établissements est au premier plan est-il raisonnable de se priver de ce lanceur d’alerte ?

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L’Assemblée supprime l’Observatoire de la sécurité des établissements

En pleine crise sanitaire, alors que les problèmes de sécurité sont primordiaux et tout en reconnaissant la qualité du travail de l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement, la majorité a voté le 28 septembre sa suppression. C’est maintenant clair : à la sécurité des élèves et des personnels, le gouvernement préfère le silence et le confort de l’administration.

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Education prioritaire

L’enseignement catholique devrait bénéficier de la nouvelle éducation prioritaire

« Jean-Michel Blanquer m’a renouvelé son accord ». A peine a t-il bénéficié, grâce à la loi Blanquer, de la prise en charge de ses maternelles, que l’enseignement catholique se positionne pour tirer parti de la réforme de l’éducation prioritaire. En présentant la rentrée de l’enseignement catholique, le 24 septembre, Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique, a axé son discours sur la solidarité. Sur un ton très ferme, il a annoncé l’entrée de l’enseignement catholique dans la nouvelle politique d’éducation prioritaire que JM Blanquer va mettre en place. L’enseignement catholique pâtit de la crise économique qui lui fait perdre des familles (- 9000 élèves). Alors que la loi Blanquer prévoit la prise en charge de ses maternelles, il demande de nouveaux soutiens. A l’Etat le bénéfice des financements de l’éducation prioritaire. Aux collectivités locales, celui des aides pour les frais de restauration.

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Education prioritaire : L’OZP publie son enquête

L’OZP poursuit la publication de son évaluation de la refondation de l’éducation prioritaire par celle d’une enquête réalisée auprès des référents et responsables de terrain. « Beaucoup des répondants considèrent que rien n’est vraiment acquis car les ministres changent sans cesse les bases du travail (exemples : la disparition du dispositif PDMQDC, l’abandon d’une politique systématique d’accueil des deux ans, les changements des repères des programmes, de nouveaux dispositifs comme CP et CE1 à 12, des instructions nouvelles…) », note l’OZP.  » La politique d’éducation prioritaire refondée en 2013 n’est pas parfaite mais pour autant elle ne saurait se décliner désormais uniquement en de simples mesures de dédoublements de classes et de petits déjeuners. Elle a fait émerger une conscience collective de responsabilisation dans la réussite des élèves. Il faut désormais passer de succès localisés remarquables à une réduction significative des écarts de réussite. À l’heure où certains ne rêvent que de dynamitage de la géographie prioritaire et d’effacement de cette politique, il est nécessaire de rappeler l’urgence de la lutte contre les inégalités sociales et territoriales en s’appuyant notamment sur une politique d’éducation prioritaire inscrite dans le temps, engageant la responsabilité de l’État et bénéficiant de l’ensemble des décisions et des moyens appelés par son évaluation. » Demain publication de la suite de l’enquête OZP..

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Education prioritaire : L’OZP publie son rapport

En amont de ses journées nationales, l’OZP, une association regroupant des acteurs de l’éducation prioritaire, publie une « enquête sur la mise en oeuvre de la refondation de l’éducation prioritaire », en forme du bilan que le ministère se garde de faire. Chaque élément de l’enquête sera dévoilé chaque jour jusqu’au début octobre. Le 28 septembre c’est l’introduction qui est publiée. « La question sociale est centrale dans le traitement des inégalités en particulier concernant la politique scolaire. « L’École est le moment où les différences des enfants deviennent des inégalités. Les écarts, aujourd’hui, sont entérinés plus que contrebalancés » (Bernard Lahire). Le système éducatif français prend mal en compte les élèves qui, du fait de leur origine sociale, ne sont pas en connivence avec les codes et la culture scolaires. Pour beaucoup d’entre eux, cette école n’apparaît pas comme une école émancipatrice par les savoirs et les cultures mais comme une machine qui classe, trie et conduit à l’échec et à la perte de l’estime de soi. Pour qui refuse l’idéologie libérale de sélection naturelle dès l’enfance s’impose la nécessité d’une politique scolaire en rupture avec ce modèle afin que l’école publique soit vraiment l’école de tous et en particulier pour les élèves qui vivent dans les quartiers populaires. En réalité, cette politique de rupture existe depuis 1981, elle se nomme « politique de l’éducation prioritaire » ».

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Lycée

Bac : Petit glissement vers la fin

Le bac est-il un jeu de dupes ? Hésitant entre un diplôme national , souhaité par les enseignants, et un diplôme d’établissement , le ministre déplace le curseur de façon graduelle. Une nouvelle étape a été franchie le 30 septembre avec la publication du calendrier du bac par Le Figaro. Le nouveau calendrier sous entend plusieurs sujets pour les épreuves de spécialité et donc la fin d’épreuves nationales.

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Spécialités : Un tiers des élèves laisse tomber les maths en terminale

Selon le ministère qui publie la liste des spécialités choisies par les élèves de 1ère et terminale, « les lycéens diversifient et précisent leurs parcours.. Ils se sont emparés des possibilités que leur offre la réforme » et les anciennes filières seraient brisées.

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Bac : Un grand oral « scandaleux » selon l’Apses

Nouveauté du bac, le grand oral est coefficienté 10 et pèse autant que le français par exemple. S’il est une catégorie d’enseignants experts en discriminations et inégalités ce sont les professeurs de SES. Et pour eux il n’y a pas de doute : l’épreuve du « grand oral du bac » est taillée sur mesure pour offrir un avantage aux candidats favorisés. Ils l’expliquent de façon précise.

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Métier enseignant

Quel absentéisme des profs ?

« Au cours de l’année scolaire 2017-2018, environ un enseignant sur deux relevant du secteur public de l’Éducation nationale a été absent pour raison de santé, pour une durée moyenne d’environ 9 jours. Ainsi, en moyenne chaque jour ouvré, 5,6 % des enseignants sont absents », écrit la Depp dans une nouvelle Note. « Mais les enseignants ne sont pas plus absents que les autres agents de la fonction publique d’État, et ils le sont moins que les agents des fonctions publiques territoriale et hospitalière », ajoute-elle. « Environ la moitié des absences concerne des arrêts sur des périodes longues (congés de longue durée, congés de longue maladie, congés maternité) ». La Depp aurait pu ajouter que le taux d’absentéisme reflète la féminisation de la profession et donc de nombreux congés de maternité. Et que le taux de CMO est inférieur à celui des salariés du privé et des autres ministères selon une étude de la Dares.

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Pourquoi mon salaire est-il si faible en septembre ?

Le salaire de septembre est habituellement le plus faible de l’année. Julien Delmas en explique les raisons qui tiennent notamment au retard apporté aux changements d’échelon et aux HSA et éventuellement à l’indemnité de professeur principal. On ajouterait bien que le salaire est faible en septembre déjà parce qu’il est faible toute l’année…

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Préparer son rendez-vous de carrière

Comment rédiger le document préparatoire au rendez-vous de carrière ? Sur son blog Julien Delmas propose son aide pour le faire, même si ce document n’est pas obligatoire. Il offre des exemples de document préparatoire selon les différents corps (PE, certifiés etc.) et les disciplines pour montrer que les compétences de « l’agent dans con environnement professionnel », de l’agent « dans une dimension collective » ou de l’agent « dans son développement professionnel »

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Une prime pour les enseignants de Seine Saint-Denis

Le gouvernement versera une « prime de fidélisation » aux fonctionnaires ayant exercé au moins 5 ans en Seine Saint-Denis. Annoncée il y a un an, cette prime devrait être versée au 1er octobre. L’annonce aurait du être faite lors du déplacement du 1er ministre dans le département qui a été interrompu par l’attaque terroriste à Paris. La prime commencera à s’appliquer au prorata du temps passé dans le 93. Cependant l’enveloppe consacrée à la prime, 15 millions soit le versement de 1500 primes complètes seulement, montre qu’il faut être prudent tant qu’on n’a pas les modalités de versement. Il faut aussi l’être sur les conditions d’attribution. En effet, pour JM BLanquer le versement ne serait pas automatique. Le 25 septembre il déclarait : « quand on va en éducation prioritaire l’enjeu ne doit pas être d’indemniser la difficulté d’être là mais de récompenser le fait de faire réussite dans des endroits difficiles ». Cette prime ne serait donc pas due mais à mériter en fonction de la réussite des élèves. Ce serait une prime au mérite si l’on suit le raisonnement du ministre.

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Une enseignante mise en examen pour harcèlement

Une professeure de français a été mise en examen pour harcèlement sur mineur suite à la plainte des parents d’Evaëlle qui s’est suicidée à Herblay (95) en juin 2019. L’enseignante a été placée sous controle judiciaire avec interdiction d’enseigner et obligation de soins, toutes mesures qu’elle conteste en appel début octobre. Selon les parents d’Evaëlle, l’enseignante aurait fait de leur fille sa tête de turc, la reprenant régulièrement.

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