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 » La nomination de Jean-Michel Blanquer à la tête du ministère de l’Éducation nationale annonçait à tous les professeurs – qui avaient massivement et sans doute sincèrement voté en 2017 pour le candidat de la « start-up nation », auto-déclaré « socialiste » (2014) puis « de gauche » (2015) – qu’ils allaient être sacrément cocus », écrit Sylvain Grandserre sur son blog. « Blanquer c’est Baroin, de Robien, Chatel, Sarkozy, Fillon, ou Darcos, cet ancien ministre des siestes et des couches à l’Éducation nationale, passé dans le camp d’en face puisque désormais à la tête de la fondation Kairos pour le privé hors contrat. Vous avez dit « séparatisme » ? Blanquer c’est la syllabique à p.a.-pa, le mythe de l’uniforme, le culte du redoublement, des classements, de la notation. C’est la culture école de commerce (ESSEC Business school). Blanquer c’est un directeur de cabinet, Christophe Kerrero, qui siège à l’IFRAP, un puissant lobby ultra libéral, obsédé par l’assèchement des Services Publics. C’est un ministre qui n’hésite pas à qualifier les professeurs s’opposant à ses réformes de « radicalisés » (France Inter, 19/01/2020) ».

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