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« Quand il est question de l’esclavage, on n’enseigne pas la même Histoire de France à tous les enfants de France », affirme une nouvelle Note de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.  » Les programmes destinés aux lycéens généraux de l’Hexagone omettent encore l’histoire de la première abolition, du rétablissement de l’esclavage et de la révolution haïtienne, qui sont au contraire abordés avec précision dans les lycées professionnels et les lycées généraux d’outre-mer, grâce aux programmes adaptés pour ces territoires. Ce n’est ainsi pas la même Histoire de France qui est enseignée à tous les élèves de France lorsqu’il est question de l’esclavage ». La Note fait 7 propositions parmi lesquelles :  » mettre à disposition de tous les élèves les mêmes connaissances sur ce pan de notre histoire nationale, sans distinction de filières ni de territoires; intégrer systématiquement l’histoire de Saint-Domingue dans le contexte révolutionnaire en lien avec les valeurs et principes universels de 1789; adopter une terminologie plus précise et des chiffres consolidés concernant les traites et l’esclavage; veiller à ce que la question de l’esclavage continue de s’ouvrir à des dimensions autres qu’économiques : conditions de vie des esclaves, révoltes et résistances, héritages culturels et mettre en évidence les liens entre esclavage, traite et racisme, à partir de l’étude des législations basées sur la couleur de peau dans les sociétés esclavagistes ». Le conseil scientifique de la Fondation regroupe 40 chercheurs

La note

Le conseil scientifique