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« On a un protocole renforcé sauf qu’en réalité c’est le même qu’en septembre ». Sur BFM, Mathieu Devlaminck, président de l’UNL, craint la multiplication des clusters dans les lycées. Il craint aussi de ramener la maladie chez lui. L’entassement des élèves dans les salles de classe, les couloirs, à la cantine, c’est ce qui a motivé des lycéens à bloquer leur établissement le 3 novembre. Une dizaine de lycées parisiens ont été touchés avec des incidents devant le lycée Colbert. La police est intervenue devant les lycées pour les débloquer. Mais des blocages ont eu lieu aussi à Bastia, Besançon, Nantes, Saint Nazaire, Roubaix. Des collèges et lycées ont aussi des enseignants en grève en Seine Saint Denis. Ainsi au lycée Liberté de Romainville, des enseignants en grève depuis le 2 novembre demandent des dédoublements de classe. Plusieurs syndicats enseignants le demandent également. Parallèlement les régions Ile de France et Hauts de France demandent une révision du protocole sanitaire jugé trop difficile à appliquer, entre autre parce qu’il implique un peu plus de nettoyage. L’option de la fermeture des lycées a été évoquée par le ministre de la santé avant d’être repoussée par JM Blanquer.