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« Aujourd’hui en France, l’enseignement diversifié des langues et de l’allemand en particulier est menacé à tous les niveaux de la scolarité, de la maternelle à l’université, parce que les solutions proposées sont locales, conjoncturelles et fragiles, non inscrites dans la durée ou dictées par des choix idéologiques », écrivent l’ADEAF, l’AGES, l’EFA et la FAFA, toutes associations de germanistes. Elles dénoncent la remise en cause des accords de l’Elysée. « Contraints par les moyens budgétaires actuels, les établissements ne proposent plus le libre choix de la plupart des langues, et notamment de l’allemand. En dépit de l’autonomie des universités, une certification obligatoire délivrée par une institution privée pour la seule langue anglaise a été imposée pour tous les étudiants de licence ». Les associations demandent « un financement spécifique et prioritaire pour ouvrir les classes ou des enseignements d’allemand et en assurer la continuité pédagogique à tous les niveaux d’études ».

Sur le site de l’Adeaf